Nouvelles Du Monde

«C’était pour l’essentiel trop ambitieux et radical», quotidien Junge Welt, 4 octobre 2023.

«C’était pour l’essentiel trop ambitieux et radical», quotidien Junge Welt, 4 octobre 2023.

2023-10-04 01:00:00

Manifestation à Vienne (8 novembre 2022)

Les revendications en faveur de négociations collectives dans le secteur social et dans les établissements de soins non étatiques ont été discutées vendredi lors d’une réunion du syndicat GPA. Que souhaitez-vous réaliser en tant qu’association « sociale, mais pas stupide » ?

Michael Gehmacher : Nous sommes une initiative populaire d’employés d’institutions privées d’enseignement, de soins et sociales.

Sarah Ott : Nous avons été fondés il y a plus de dix ans dans le but d’améliorer durablement les conditions de travail dans ce domaine. Nous voulons connecter les gens et renforcer la pression dans les négociations collectives.

Quelles revendications vouliez-vous faire valoir lors des négociations collectives de mardi ?

MG : Une cinquantaine de comités d’entreprise et de syndicalistes de toute l’Autriche étaient présents à la réunion de vendredi. Le débat a été dominé par le degré d’agressivité des négociations et la force de la capacité de mobilisation. L’ambiance était mitigée. Il était visible que certaines personnes se radicalisaient. Ils veulent entrer dans les négociations avec des revendications élevées qui ne compensent pas seulement les pertes de salaires réels de ces dernières années. D’autres le souhaitent également, mais considèrent cela comme irréaliste et adoptent donc une approche pragmatique. La discussion a tourné autour du thème : Montant fixe ou pourcentage élevé ? Nous, au « Social, mais pas bête », exigeons un montant forfaitaire de 750 euros (brut pour un temps plein, jW) et une réduction du temps de travail de 37 à 35 heures ainsi que 25 pour cent sur toutes les indemnités et 15 pour cent de personnel en plus. C’était trop large et trop radical pour une grande partie du comité.

Lire aussi  Utilisation dans le Kremstal - les forêts fédérales ont une nouvelle stratégie contre les incendies de forêt

DONC: En mai, une conférence du comité d’entreprise a eu lieu à Vienne, avec une soixantaine de participants, au cours de laquelle ces revendications ont été proposées et acceptées. Cela est en fait contraignant pour Vienne.

Quelle est la situation des salariés ?

DONC: Il y a un taux de temps partiel très élevé dans notre région et de plus en plus de collègues me disent qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts. De nombreuses personnes ont un deuxième emploi, et nous voyons les tensions qui en résultent : épuisement professionnel, augmentation des arrêts maladie. Il y a une nette dégradation et il est difficile de trouver des employés, surtout dans le secteur résidentiel.

MG : Ici aussi, la situation est dramatique. À la fin du mois, de nombreux collègues ne savent plus comment ils vont payer quoi que ce soit. Il existe également d’autres éléments tels que la pression psychologique. Nos confrères constatent que les multiples crises du capitalisme affectent nos clients : problèmes psychologiques, agressivité, maladies, addictions, abus d’alcool et de pilules. Tout cela augmente considérablement, tout comme les décès. De nombreux collègues doivent avant tout rendre les services pour lesquels ils reçoivent des allocations afin de gagner suffisamment d’argent. Cependant, les femmes sont moins capables de travailler pendant les heures creuses car elles doivent souvent s’occuper des enfants. D’où notre demande de 750 euros pour tout le monde.

Lire aussi  Le mystère du tableau de l'impératrice Sissi attribué à un peintre espagnol inconnu | Culture

Selon vous, à quoi ressembleront les négociations avec la capitale ?

DONC: L’ambiance était très combative. Nous avons commencé à dresser une liste de signatures pour nos revendications et, en deux semaines, j’ai recueilli plus de 100 signatures au sein de l’entreprise. De nombreux collègues se disent définitivement prêts à descendre dans la rue, à se battre et à faire grève pour ces revendications. Il est désormais important de convaincre l’équipe de négociation de ces revendications. Cela ne doit pas se terminer prématurément par un mauvais compromis. La question est de savoir si le système social peut être maintenu sous cette forme.

MG : Les collègues demandent : quand allons-nous enfin faire quelque chose ? Nous appelons donc également à un scrutin contraignant sur le résultat comme moyen officiel de négociation collective.



#Cétait #pour #lessentiel #trop #ambitieux #radical #quotidien #Junge #Welt #octobre
1696410970

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT