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«Ces décès restent un mystère» : trois mois après, la mort subite des mouettes de Bobigny demeure sans réponse

«Ces décès restent un mystère» : trois mois après, la mort subite des mouettes de Bobigny demeure sans réponse

On ne connaîtra peut-être jamais la raison de la mort subite des mouettes retrouvées inanimées le long du canal de l’Ourcq à Bobigny il y a près de trois mois. Le 3 décembre, « plusieurs dizaines » d’oiseaux selon les passants étaient tombées comme des flèches alors qu’ils volaient au-dessus du canal.

« Je marchais près du centre technique de la SNCF lorsque j’ai senti une odeur très forte, nous racontait à l’époque Adèle, qui parcourait les berges du canal ce jour-là. J’ai relevé la tête, puis j’ai vu au moins une trentaine de mouettes qui gisaient sur les bords ou dans le canal. Elles étaient mortes. Une dame m’a dit qu’elles venaient de tomber les unes après les autres. J’ai vite rebroussé mon chemin car l’odeur était insupportable. »

« J’ai constaté une cinquantaine de mouettes mortes flottantes et aussi gisantes sur le chemin de halage », décrivait également un cycliste, qui affirmait avoir senti « une odeur de cheminée assez forte », au point qu’il avait dû couper sa respiration « sur 200 mètres, par précaution ».

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Les hypothèses du botulisme et de la grippe aviaire ont été écartées

Alertée par les pompiers, la brigade fluviale avait alors ramassé 16 volatiles décédés, selon une source policière. Les cadavres avaient fait l’objet de plusieurs prélèvements, notamment par la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Seine-Saint-Denis. Les premières analyses avaient permis de s’assurer que les oiseaux n’étaient pas morts de la grippe aviaire ou d’une bactérie.

« Les résultats d’analyses demandées par la mairie de Paris concernant le botulisme (NDLR : une affection neurologique grave provoquée par une toxine) sont négatifs », précise ce mois-ci la préfecture de Seine-Saint-Denis. Qui ajoute que « la DDPP n’a pas mené d’autres investigations dans son champ de compétence (maladies animales réglementées), l’IAHP (NDLR : influenza aviaire hautement pathogène) ayant été écartée ».

Le mystère demeure donc entier. Contactés, ni la mairie de Paris ni l’Office français de la biodiversité, dont les services avaient également prélevé des cadavres, n’ont répondu à nos questions.

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La Ligue de protection des oiseaux, qui s’était saisie du dossier, n’a pas obtenu d’informations supplémentaires. Il en va de même de la mairie de Bobigny. « Ces décès restent un mystère, observe-t-on à la municipalité. On était très vigilants depuis cet incident, on attendait de voir si d’autres animaux allaient mourir dans les mêmes conditions, mais il ne s’est rien passé de nouveau depuis, donc nous ne sommes pas inquiets. »

2023-02-24 11:00:00
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