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Ces débris spatiaux menacent notre sécurité

Ces débris spatiaux menacent notre sécurité

Nous sommes en plein mois d’août à Melbourne, une nuit d’été comme une autre dans cette ville australienne. Soudainement, aux alentours de minuit, le 8 août 2023, une étrange boule de feu jaillit de l’obscurité. La traînée lumineuse transperce le ciel ; le traverse à l’image d’une étoile filante. Elle hypnotise les regards. Certains l’immortalisent avec leur téléphone portable. Plus tard, l’Agence spatiale australienne confirmera qu’il s’agit des débris d’une fusée envoyée le 7 août par l’agence russe Roscosmos. Des débris parmi tant d’autres. A ce jour, il en existe un million mesurant plus d’un centimètre au-dessus de nos têtes selon l’agence spatiale européenne ; et parmi eux, 36.000 mesurent même plus de 10 centimètres. Il peut s’agir de satellites abandonnés, de fragments causés par des explosions ou encore de morceaux de fusées.

Un débris spatial peut-il nous tomber sur la tête ?

Potentiellement, oui. La majeure partie de ces objets non fonctionnels se consument lorsqu’ils retombent dans l’atmosphère, avec des températures pouvant aller jusqu’à 1.600 degrés. « Environ 20% de la masse des objets survivent à la rentrée, générant le risque de tuer quelqu’un » nuance Christophe Bonnal, expert dans les débris spatiaux au Centre national d’études spatiales (CNES). Selon lui, un très gros objet rentre environ tous les trois jours sur Terre.

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Au-delà de cette menace, le danger existe également au-dessus de nos têtes avec un risque de collision en orbite. « Un objet de 10 centimètres tue un satellite, ce qui régénère un millier de nouveaux débris » continue Christophe Bonnal. Un cercle vicieux donc.

Mais alors comment dépolluer l’espace ?

A l’heure où 7.000 satellites sont actuellement en orbite, avec la promesse d’en lancer 24.500 de plus au cours de la prochaine décennie d’après une estimation du cabinet Euroconsult, ces chiffres questionnent sur les risques de collisions. « Il est urgent d’avoir des actions au niveau international pour essayer de ne plus polluer. Depuis 1990, on dit qu’il y a urgence. Malheureusement, la réglementation internationale est très mal appliquée. » explique l’expert du CNES. Parmi les cinq règles internationales à respecter, on peut par exemple citer l’interdiction de faire des essais antisatellites ou encore l’obligation de changer la trajectoire d’un satellite lorsqu’une menace se présente.

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Autre nécessité, il va falloir retrousser ses manches pour nettoyer l’espace. Selon Christophe Bonnal, il faudrait capturer une dizaine de gros débris chaque année. « Il existe beaucoup de techniques comme des filets, des harpons ou encore des bras robotiques » En ce moment, la start-up Clearspace en contrat avec l’Agence spatiale européenne développe par exemple une pince pour retirer un débris. Cette mission de nettoyage de l’espace sera lancée en 2026, une première.




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