“45 % de tous les rejets sont dus à un manque d’éclairage. Cela représente près de 200 000 réinspections par an, qui ne sont que des réparations mineures”, a calculé Marino Keulen. “Pour une contre-visite, il faut s’absenter, faire la queue, payer… Ne serait-ce pas plus convivial si la contre-visite pouvait être effectuée dans un garage agréé, qui effectue la réparation et la certifie également .”
“Je pense que c’est une proposition intéressante”, a déclaré le ministre Peeters. “Surtout pour les feux, un certificat d’un garage agréé serait en effet une méthode qui simplifierait tout.”
Peeters veut attendre l’audit qui est actuellement en cours dans les centres d’inspection, ainsi qu’un benchmark avec les pays voisins.
CD&V a proposé lors de la même session du comité de prolonger le délai de quinze jours pour la réinspection des défauts majeurs. “Ce délai est souvent irréalisable aujourd’hui, tant pour les propriétaires de véhicules que pour les garagistes”, a déclaré Sofie Mertens. “Il faut souvent attendre plus d’un mois avant de pouvoir aller au garage.”
En ce moment, la Flandre est également plus stricte que les normes imposées par l’Europe, a-t-elle fait valoir. Selon la directive européenne, le véhicule doit être réexaminé dans les deux mois, mais les États membres sont libres d’appliquer des règles plus strictes.
