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Carlos Alcaraz crée la surprise en remportant sa première finale à Wimbledon contre Novak Djokovic

Carlos Alcaraz crée la surprise en remportant sa première finale à Wimbledon contre Novak Djokovic

Il est entré dans la cour des géants. En battant le quadruple tenant du titre et septuple champion en finale de Wimbledon, Carlos Alcaraz a réalisé dimanche un magnifique exploit au terme d’une finale d’anthologie remportée en cinq manches (1-6, 7-6, 6-1, 3-6, 6-4) et 4h42 de jeu sur le Centre Court où Novak Djokovic n’avait plus perdu depuis dix ans. Le Murcien a montré un caractère exceptionnel après un début de match difficile pour s’adjuger son deuxième titre du Grand Chelem à seulement 20 ans. Il devient par la même occasion le troisième plus jeune champion au All England Club derrière Boris Becker et Björn Borg.

Il aura donc frappé là où on l’attendait le moins. Un mois après s’être déçu de son propre aveu en demi-finale de Roland-Garros face à la même légende vivante, rongé par le stress, Carlos Alcaraz n’aurait pas pu rêver meilleure revanche. Sur un gazon qu’il appréhendait voici à peine quelques semaines, il a évolué à un niveau exceptionnel, tant tennistiquement que mentalement, à l’image d’un dernier jeu de service qui l’a vu oser encore et encore, même après avoir raté une première amortie, avant de s’effondrer de bonheur. Il fallait au moins ça pour terrasser le maître des lieux.

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Pourtant spécialité de Djokovic, le tie-break a changé l’âme du match

Et ce n’était pas gagné quand après seulement une demi-heure de jeu, Novak Djokovic a remporté le premier set 6-1, lui infligeant une gifle d’entrée comme cadeau de bienvenue dans sa première finale de Wimbledon. A vrai dire, le début de match a beaucoup ressemblé à celui de la finale de 2006 entre Roger Federer (alors triple champion en titre) et un autre jeune Espagnol à l’époque, aussi débutant à ce stade, Rafael Nadal. Et quand “Carlitos” n’a pas réussi à tenir son break d’entrée de deuxième acte et a été poussé au tie-break par son rival, expert dans l’exercice, le parallèle semblait plus que pertinent.

D’ailleurs, Djokovic a obtenu une balle de deux sets à rien à 6 points à 5 dans le jeu décisif avant de voir la bande du filet arrêter son revers. Et c’est sur ce coup, le plus sûr pourtant de son arsenal qu’il a finalement craqué encore avant qu’Alcaraz ne remette les compteurs à zéro d’un sublime retour gagnant de revers long de ligne (1-6, 7-6). Dès lors, le match a vraiment changé d’âme. Alcaraz, monté en régime depuis le début du deuxième acte, a poursuivi sur cette trajectoire, prenant pour la première fois l’avantage dans la troisième manche avec un double break consécutif à un jeu monstrueux de… 26 minutes (1-6, 7-6, 4-1).

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Une intensité ahurissante jusqu’au bout

En tête deux sets à un face à un rival qui semblait accuser le coup physiquement, l’Espagnol était prêt à porter l’estocade avec deux balles de break d’entrée de quatrième acte. Mais Djokovic ne serait pas Djokovic s’il rendait les armes si facilement. Le Serbe a fait le dos rond pour rester au contact avant de faire le break (1-6, 7-6, 6-1, 2-3) et de trouver son second souffle pour emmener cette finale épique dans un 5e set qui lui avait réussi en 2014 et 2019 face à Roger Federer.

Hallucinante d’intensité, la bataille a alors repris de plus belle, les deux joueurs sauvant chacun une balle de break sur leur premier engagement. Et puis, après un énième échange hallucinant où Djokovic a trébuché, Alcaraz a envoyé un passing de revers surpersonique pour faire le break qui s’avérerait décisif. Frustré, le Serbe en a d’ailleurs perdu son sang froid en se défoulant sur le filet.

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Il ne fera donc pas le Grand Chelem calendaire, ni n’égalera (cette année du moins) le record de 8 titres à Wimbledon de Roger Federer, idole de jeunesse d’un certain… Carlos Alcaraz. Mais ces considérations n’intéressent sûrement que peu l’Espagnol qui a surtout écrit une magnifique page de son histoire personnelle. L’hégémonie du “Big 4” à Wimbledon est donc terminée.
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