Campagne électorale
Les jeunes UDC, défenseurs de la liberté d’expression
Dans une campagne lancée sur le réseau social X, les jeunes UDC affirment vouloir libérer la parole.
Actualisé
Le premier message de Nils Fiechter
X
Nils Fietcher n’est pas un inconnu en Suisse alémanique. En tant que président des jeunes UDC du canton de Berne, il avait été condamné l’année dernière par le Tribunal fédéral pour avoir publié en 2018 une illustration dégradante envers les Roms, où l’on pouvait voir un Suisse se boucher le nez devant des ordures et des caravanes. “C’est un jour sombre pour la liberté d’expression”, avait réagi le jeune UDC à l’époque.
Aujourd’hui, lors de cette campagne électorale, Nils Fiechter et les jeunes UDC suisses lancent une campagne qui cible les jeunes qui n’osent plus exprimer leurs opinions: “Un sondage de Tamedia révèle que de nombreux jeunes n’osent plus dire ce qu’ils pensent, par peur de la discrimination et de l’exclusion”. Et ils ajoutent: “Ce qui peut encore être dit et ce qui ne peut pas l’être est dicté par des gauchistes intolérants. Il est temps de briser le diktat linguistique de la gauche”.
Ils demandent donc aux jeunes d’envoyer leurs opinions “sous la forme d’une courte citation”, avec cet avertissement: “Sache que tout ce que tu dis peut être publié”. Nils Fiechter a quant à lui choisi l’affirmation suivante: “L’humanité connaît deux genres. Point”. Le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG), qui n’est plus tout jeune, s’est joint à cette opération en ciblant la population africaine.
