Mauvais départ pour l’Europe, les banques dans le collimateur
La perspective d’une Fed plus accommodante sur les taux d’intérêt après l’effondrement de la SVB ne suffit pas à soutenir les bourses européennes en ce début de semaine. Milan baisse de 1,17%, tandis que dans le reste de l’Europe Francfort recule de 0,45%, Paris de 0,64% et Amsterdam de 0,34%. Parmi les principales valeurs milanaises, les banques restent ciblées par les ventes, avec Bper à -3,27%, Banco Bpm à -2,99%, Unicredit à -2,16% et Intesa Sanpaolo à -2,1%. Sur le marché des changes, le dollar est en forte baisse au vu des anticipations sur la Fed : les contrats à terme sur les fonds fédéraux considèrent désormais pratiquement certain (98,2%) un resserrement de seulement 25 points de base lors de la réunion de mars et ce n’est même pas totalement exclu ( 1,8 %) maintenant le statu quo. L’euro a regagné 1,07 $ pour la première fois en un mois environ et vaut 1,0723 $ contre 1,0663 $ à la clôture de vendredi. Le billet vert a également perdu des parts face au yen, à 134,49 contre 135,15 vendredi, tandis que l’euro/yen était à 144,23 (144,12). Les prix du pétrole ont augmenté : le Brent en mai s’échangeait à 83,18 dollars le baril (+0,48%), le Wti en avril à 77,14 dollars (+0,6%). Après le bond de vendredi, le prix du gaz naturel à Amsterdam repart à la baisse : le contrat d’avril sur le TTF baisse de 4,7 % à 50,4 euros le mégawattheure.