Avant de répondre aux questions de la cour, l’un des six accusés rejugés en appel pour enlèvement ultraviolent à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2014, se tourne vers le banc des parties civiles. « Je tenais sincèrement à m’excuser, ce n’était pas le but de faire du mal… Je voulais juste récupérer la drogue… Mais la drogue, l’argent, ça mérite pas tout ça. J’ai fait subir, je dois payer », lance Boubakari B., trentenaire longiligne, ancien animateur, comme soulagé de présenter des excuses six ans après les faits.
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Petit-Père, l’ancien passeur de drogue torturé après le vol des 70 kilos qu’il convoyait, s’est alors levé : « Je suis content d’entendre ça. T’as une grosse paire de c**** de te dénoncer, mais que tu assumes ça tout seul, ça me gêne vraiment ».
2020-06-17 10:00:00
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