Bobby Kotick, PDG d’Activision Blizzard, a été réélu avec succès au conseil d’administration de la société pour une nouvelle année. La décision a été prise à la suite de l’assemblée annuelle des actionnaires de la société le 21 juin, dont vous pouvez lire le résultat dans son intégralité ici.
Activision Blizzard a été impliqué dans de nombreuses allégations concernant des fautes présumées sur le lieu de travail au sein de l’entreprise. Le président de Blizzard, J. Allen Brack, qui a été spécifiquement nommé dans le procès initial, a démissionné moins de deux semaines après ces premières allégations en juillet 2021. En novembre, plus de 1300 Activision Blizzard ont signé une pétition exigeant la démission de Kotick. Plus récemment, le conseil d’administration de l’entreprise est arrivé à la conclusion qu’il n’y avait “aucune preuve” que le harcèlement de collègues aurait été toléré par la direction de l’entreprise.
D’autres sociétés, dont Nintendo, Sony et Microsoft – qui est en train d’acquérir l’éditeur Call of Duty pour 68,7 milliards de dollars – ont exprimé leur inquiétude face aux rapports d’inconduite en cours. Activision Blizzard a été frappé par de multiples poursuites aussi récentes qu’en mars 2022, soulignant qu’il y a eu 700 incidents signalés de harcèlement sexuel et de discrimination au sein de l’environnement dit “frat-boy” de l’entreprise.
Kotick a précédemment déclaré qu’il serait prêt à démissionner si les problèmes en cours ne pouvaient pas être résolus “rapidement”. Plus tôt cette année, la société a conclu un règlement de 18 millions de dollars pour l’une des actions auxquelles elle a été confrontée. Les rapports suggèrent que Kotick pourrait quitter l’entreprise une fois l’accord Microsoft finalisé. Il semble que le conseil d’administration d’Activision Blizzard soit satisfait de la performance de Kotick et de la gestion des récents scandales.
Un autre détail inclus dans le rapport sur les votes récents du conseil d’administration inclut le rejet d’une “proposition d’actionnaire concernant la nomination d’un administrateur représentant les salariés”.
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