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Bilan : Crazy glam avec l’ensemble baroque L’Arpeggiata

Bilan : Crazy glam avec l’ensemble baroque L’Arpeggiata

Elle a commencé chez elle en Autriche à la guitare, est devenue accro à la musique baroque et a continué à jouer de la harpe et du théorbe. Depuis plus de vingt ans, Christina Pluhar dirige l’ensemble caméléon L’Arpeggiata. Un groupe swinguant au swing baroque dans la basse sous une panoplie hétéroclite d’instruments – sinca, violon, gambe, dulcimer, clavecin, guitare, percussions en tous genres…

Avec six chanteurs brillants, L’Arpeggiata a repris le musée Vasa et a ajouté de la couleur avec des tons napolitains effrontés du XVIIe siècle qui ont vu le navire royal décoller et couler.

Naples était à l’époque une puissance musicale qui allait régner pendant plus de cent ans. C’étaient là les quatre conservatoires qui fournissaient à l’Europe des musiciens, des chanteurs (notamment des castrats) et des compositeurs bien formés. Ainsi qu’une riche culture de la musique folklorique et de la danse.

La tarentelle tournoyante et la chaconne hypnotique forme la base musicale du concert, ou plutôt du spectacle, de L’Arpeggiata. Parce que c’est un groupe aussi glam que virtuose que dirige Christina Pluhar, assise avec son théorbe saisissant. Idel noms inconnus parmi les compositeurs, à l’exception de l’italien du nord Claudio Monteverdi. Ici avec le madrigal doux-amer sur la nymphe trompée, magnifiquement interprété par Céline Scheen avec l’apport regrettable du ténor et de la basse.

Mais absolument fous étaient les numéros de solo comiques pour le fou féminin et masculin respectivement – ​​pazza et pazzo. Avec brio et mime exécuté par la mezzo Luciana Manzini (pensez à Eva Rydberg) et la basse Joao Fernandes (pensez à mr Bean). Le carnavalesque primaire et le défi sexuel ont été soulignés par l’intensité aux jambes larges et poivrées de la danseuse aux pieds nus Anna Dego. Tout comme les apports jazzy des cordes, des vents et des percussions.

Mais Luciana Manzini a le plus surpris avec le numéro de rappel “O tysta ensamhet” – si beau avec ses tons bleus au son de trompette de l’évier. La polyvalente Manzini est née ici et je l’ai entendue chanter Piazzolla à Gränslandet sous le pont de Skanstulls l’année dernière.

En savoir plus sur la musique et plus de paroles de Camille Lundberg.

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1 comment

Edouard Cantelaube 03/09/2022 - 10:30 am

Superbe prestation de l’arpeggiata… mais organisation catastrophique…. Seules les personnes ayant désertées leur siège pouvait apercevoir quelque chose… Christina Pluhar est son ensemble mérite mieux de la part des organisateurs….

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