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Berceaux d’étoiles nouveau-nées et cascade de galaxies : voici les nouvelles et belles images d’Euclide

Berceaux d’étoiles nouveau-nées et cascade de galaxies : voici les nouvelles et belles images d’Euclide

2024-05-24 15:53:02

Euclide regarde l’univers avec un regard nouveau et nous montre des panoramas d’une clarté sans précédent. Son œil scrute les gaz d’une nébuleuse, berceau de nouvelles étoiles, puis embrasse l’immensité du cosmos parsemé de millions de galaxies.

Celles prises par le. sont des vues d’un grand impact, tant sur le plan esthétique que scientifique. Télescope spatial européen (dont le lancement en juillet 2023 depuis la Floride a été rapporté par Italian Tech), et publié hier par l’Agence spatiale européenne sous le nom d’Early Release Observation. Les photos sont le résultat de seulement 24 heures d’observation, elles accompagnent les premières données scientifiques de la mission et démontrent le potentiel de cet instrument : la tâche d’Euclide sera d’observer, dans environ 6 ans, un tiers du ciel et produire ainsi une carte 3D de l’univers et comment ça a évolué et distribué sous l’influence de la matière noire et de l’énergie.

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Le pouvoir d’Euclide n’est pas seulement celui de regarde très loin (jusqu’à 10 milliards d’années-lumière, donc pas aussi loin que Hubble ou James Webb) mais surtout de le faire avec des observations à grand champ, de fixer la lumière de ce qui sera à terme près d’un milliard et demi de galaxies, avec une netteté au moins 4 fois plus grand par rapport aux télescopes au sol.

Son instrument infrarouge, appelé Nispil est également capable de voir à travers la poussière et de capturer même les quelques gouttes de lumière provenant d’objets autrement invisibles, tels que des planètes errantes, des étoiles ratées ou des zones de formation de nouvelles étoiles.

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par Emanuele Capone


Messier 78, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'images par J.-C.  Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Messier 78, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’image par J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

M 78, berceau de nouvelles étoiles

L’une des photos les plus spectaculaires est celle qu’il immortalise Messier 78, nébuleuse située dans la constellation d’Orion (visible également avec des jumelles ou un petit télescope) : c’est une région intense, relativement proche, située dans notre galaxie, la Voie Lactée, dans laquelle naissent de nouvelles étoiles, recouvertes d’un manteau de poussière interstellaire.

L’ESA a expliqué qu’« Euclide a scruté en profondeur cette pépinière à l’aide de sa caméra infrarouge, montrant pour la première fois des régions cachées de formation d’étoiles, cartographiant ses filaments complexes de gaz et de poussière avec des détails sans précédent et découvrir des étoiles et des planètes nouvellement formées». En étudiant le rapport avec lequel les nouvelles étoiles s’illuminent et ces objets plus petits naissent, les astrophysiciens définiront mieux la dynamique de formation de nouvelles populations d’étoiles.

Abell 2390, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'image par J.-C.  Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Abell 2390, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’image par J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Un détail d'Abell 2390, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'image par J.-C Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi.

Un détail d’Abell 2390, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’image par J.-C Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi.

Abell 2390 et 50 mille galaxies

Celui qui représente Abell 2390 (le groupe de galaxies au centre) est une des images qui nous remettent à notre place dans l’univers. Rien que sur cette photo, les scientifiques ont dénombré plus de 50 000 galaxies. Dans chaque spirale, forme et point lumineux se trouvent des dizaines ou des centaines de milliards d’étoiles.

La netteté du cliché permettra de mesurer avec précision la distorsion de l’image matière ordinaire et noire sur la lumière des objets les plus éloignés en observant l’effet de lentille gravitationnelle et de microlentille. Dans le détail de cette photo, nous observons un arc courbe et l’image des galaxies déformée par l’effet de lentille gravitationnelle produit par d’autres galaxies plus proches interposées le long de la ligne d’observation.

NGC 6744, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'image par J.-C.  Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

NGC 6744, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’image par J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

NGC 6744, la sœur de la Voie Lactée

La spirale barrée de la galaxie NGC 6744 est très similaire à celle de la Voie Lactée, elle est située à à environ 31 millions d’années-lumière de nous et c’est l’une des galaxies qui forment le plus d’étoiles dans l’univers local, a expliqué l’ESA. Les détails fournis par Euclide, outre les milliers de galaxies en arrière-plan, reflètent la répartition des gaz issus des bras spiraux, utiles pour comprendre leur rôle dans la formation des étoiles.

Abell 2764, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'image par J.-C.  Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Abell 2764, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’image par J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Abel 2764

L’amas Abell 2764 est un groupe composé de centaines de galaxies incluses dans un vaste halo de matière noire qui représente environ les trois quarts de la masse. Elles se trouvent à environ 4 milliards d’années-lumière de nous mais, même dans ce cas, Euclide a photographié des milliers d’autres galaxies dans un vaste champ jusqu’à des époques reculées de la vie de notre univers.

Dorado, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d'images par J.-C.  Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Dorado, crédits : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, traitement d’images par J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

Le groupe de galaxies Dorado

Situé à environ 30 millions d’années-lumière de nous, le groupe Dorado compte des dizaines de galaxies qui interagissent, fusionnent et évoluent, générant des queues d’étoiles déplacées par les forces gravitationnelles et la présence de matière noire : « Cette image démontre la polyvalence d’Euclideune vaste gamme de galaxies est visible ici, des plus brillantes aux plus faibles », a précisé l’ESA.



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