Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi que son pays aurait la “responsabilité globale de la sécurité” de la bande de Gaza indéfiniment après la fin de la guerre avec le Hamas. Il a également rejeté une fois de plus l’idée d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans la libération des otages détenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Suivez la situation en direct.
Dans une interview accordée à ABC News lundi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays aurait la “responsabilité globale de la sécurité” de la bande de Gaza pour une durée indéterminée, une fois que la guerre avec le Hamas sera terminée. Selon lui, ne pas avoir cette responsabilité en matière de sécurité conduit à l’émergence d’un terrorisme du Hamas à une échelle inimaginable.
Benjamin Netanyahu a également rejeté l’idée d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans la libération des otages détenus par le Hamas. Il a déclaré : “Il n’y aura pas de cessez-le-feu général à Gaza sans la libération de nos otages”. Il a également souligné que de courtes pauses avaient déjà été observées.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni une fois de plus lundi après-midi sans parvenir à un consensus. Les membres du Conseil sont divisés sur la manière d’appeler à une fin de la guerre, entre une “cessation des hostilités humanitaire”, une “trêve” ou une “pause”. Les États-Unis sont favorables à des pauses.
Le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a dépassé les 10 000 morts depuis le 7 octobre, selon le ministère de la Santé du Hamas palestinien. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire, décrivant Gaza comme “un cimetière pour les enfants”.
Le terminal de Rafah, qui relie la bande de Gaza à l’Égypte, a rouvert pour permettre l’évacuation des étrangers et des binationaux bloqués dans le territoire palestinien. Huit ressortissants français sont toujours portés disparus et il est confirmé que certains d’entre eux sont otages du Hamas, selon le ministère français des Affaires étrangères. Au total, 40 ressortissants français ont perdu la vie dans le conflit.
Source: AFP, Reuters et AP
