Nouvelles Du Monde

Begoña del Teso : Critique de ‘L’origine du mal’ (2022) : les (autres) filles de papa

Begoña del Teso : Critique de ‘L’origine du mal’ (2022) : les (autres) filles de papa

2023-07-10 23:05:16

Ne vous inquiétez pas et ne vous étonnez pas que ce film vous rappelle indistinctement et/ou simultanément : un roman d’Agatha Christie, un film de Claude Chabrol, un film de François Ozon ; la película de Rian Johnson con Ana de Armas y Jamie Lee Curtis (sí, claro, ‘Puñales por la espalda’, ¿cuál si no?), la película de Hitchcok escrita por la autora de ‘Los pájaros’ (‘Rebeca’, bien sûr’). Il se peut aussi qu’en appréciant ses rebondissements intéressants (assez bien arrangés, manipulés et filmés), vous vous souveniez de l’étrange mélodrame des lesbiennes de la prison et d’une poignée de familles de cinéma gorgées et avides d’argent, habitants de luxueuses demeures derrière les splendides murs desquels ils pendent ils abritent la haine, la cupidité, le désir de vengeance et, qui plus est, la haine du grand patriarche, aujourd’hui affaibli par l’âge et la maladie. Restez calme si par hasard vous obtenez également des effluves de, disons, ‘La loba’ de Wyler avec les Davis ou s’il vous semble soudain que l’un des zooms utilisés par Marnier (je récupérerais son travail précédent, ‘La última leccion’ ; c’est sur YouTube et Prime Video) ont beaucoup à voir avec la façon dont les paparazzi tirent sur leurs caméras et ils continuent d’être séduits par la décision du réalisateur de diviser l’écran non pas en deux mais en trois segments (un grand moment le premier dîner de Stéphane dans la maison au bord du lac).

L’origine du mal

  • Réalisation et scénario :
    Sébastien Marnier.

  • La photographie:
    Romain Carcanade.

  • Musique:
    Philippe Brault, Pierre Lapointe

  • Interprètes :
    Philippe Brault, Pierre Lapointe, Laure Calamy, Suzanne Clément, Jacques Weber.

  • Durée:
    125 m.

Il est possible que ‘L’origine du mal’ (tout un titre mémo, bien que pour une fois c’est une traduction parfaite du français) ne surpasse ni peut-être même n’égale toutes les références citées jusqu’ici.

Il peut. Il ne se passe rien. C’est une attraction estivale assez brune (je préfère ne pas utiliser l’adjectif “sombre”) et assez maladive et malsaine (mais jamais tout à fait) pour calmer tranquillement nos pulsions diaboliques (mais pas tout à fait).



#Begoña #del #Teso #Critique #Lorigine #mal #les #autres #filles #papa
1689020947

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT