Barbada, also known as the Drag Queen of Montreal, is no stranger to controversy. However, the recent uproar surrounding her children’s book, “Un conte pour enfants déplacé,” has left many wondering where the line between art and censorship lies. In this article, we’ll take a closer look at the controversy surrounding Barbada’s book and explore the broader debate over the role of drag queens in children’s literature.
La municipalité de Sainte-Catherine a été confrontée à une situation délicate dimanche dernier. En effet, le lieu d’une activité de conte pour enfants animée par la drag queen Barbada a dû être déplacé à la dernière minute, en raison d’une manifestation qui s’y opposait, organisée devant la bibliothèque de la ville. Les forces de l’ordre étaient présentes en grand nombre pour surveiller la situation. Des contre-manifestants, sympathisants de la cause LGTBQ+, ont également pris part à l’événement.
La décision de déplacer l’activité a été prise pour garantir la sécurité des participants, qui avaient été préalablement inscrits, et pour leur permettre de profiter pleinement de l’événement sans être perturbés. Le lieu final a été communiqué à une vingtaine de familles concernées, mais il est resté secret pour des raisons évidentes de sécurité.
Sur les réseaux sociaux, une invitation à manifester contre cette activité avait circulé quelques jours avant. Les affiches portaient notamment des slogans comme « Les drag queens n’ont pas leur place dans nos écoles. Leur place est dans les établissements 18 ans et plus! Opposons-nous » ou « La culture drag queen n’est pas pour les enfants ». La manifestation a rassemblé plus d’une centaine de personnes, certains s’opposant à l’activité, d’autres la soutenant. Les forces de l’ordre étaient présentes en nombre pour éviter les débordements.
Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour maîtriser des manifestants qui en étaient venus aux mains, utilisant notamment des gaz irritants. Des arrestations ont également été effectuées, selon La Presse.
Amélie Hudon, directrice des communications de la municipalité, a tenu à souligner que la Ville de Sainte-Catherine avait reçu beaucoup plus de commentaires favorables que défavorables à l’égard de cet événement, malgré quelques réactions négatives. La municipalité a tenu à défendre cette activité, unique en son genre, qui prônait la tolérance et l’inclusion dans une société exempte de discrimination. La porte-parole a également affirmé que la Ville ne prévoyait pas pour l’instant d’autres activités avec Barbada ou d’autres invités, mais qu’elle suivrait de près la situation si d’autres heures du conte étaient organisées à l’avenir.
En somme, cette situation a mis en évidence la difficulté de promouvoir la diversité et la tolérance dans certains environnements, malgré les avancées législatives et sociétales en matière de droits des minorités. La Ville de Sainte-Catherine a fait son possible pour garantir la sécurité des participants tout en défendant les valeurs d’inclusion et de respect de l’autre.
