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Baldwin et Buckley à Cambridge et Bien-être : quand le théâtre s’inspire du réel

Baldwin et Buckley à Cambridge et Bien-être : quand le théâtre s’inspire du réel

Théâtre

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“Baldwin et Buckley à Cambridge” et “Bien-être”, présentés dans le in, s’inscrivent dans la même démarche documentaire, avec des choix plus ou moins réussis.

Ce début du Festival d’Avignon met en avant des formes apparemment ancrées dans la réalité : la conférence et le documentaire, avec plus ou moins de pertinence et de sens politique. Deux spectacles vus à la suite nous permettent d’y réfléchir, “Baldwin et Buckley à Cambridge” de la compagnie américaine Elevator Repair Service et “Bien-être” de Julie Deliquet.

Transposons-nous d’abord dans le gymnase du lycée Mistral, à Avignon. Sur une scène carrée comme un ring, dans un dispositif tri-frontal, deux grands orateurs s’affrontent au pupitre : James Baldwin, poète et militant afro-américain, et William F. Buckley Jr, figure blanche du conservatisme et notoirement anti-communiste. Pendant une heure, deux interprètes d’Elevator Repair Service reprennent presque mot pour mot ce célèbre débat prononcé devant un groupe d’étudiants de Cambridge en 1965, autour de la “motion” suivante : “Le rêve américain n’existe-t-il que aux dépens des Noirs américains ?”

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L’utilisation de la matière documentaire est d’une simplicité déconcertante : les deux comédiens reprennent les rythmes, les accents, les habitudes et les attitudes des deux personnages, dans une fidélité totale à l’archive. C’est d’abord l’élégance de B

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