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Badminton. Top 12 : bienvenue dans le grand monde pour le promu Rostrenen – Badminton

Badminton. Top 12 : bienvenue dans le grand monde pour le promu Rostrenen – Badminton

Top 12 (1re journée). Rostrenen – Chambly, ce samedi (17 h 15)

Une formule contestée

La formule du Top 12 est celle de tous les interclubs. Huit matchs sont à disputer : deux simples hommes, deux simples dames, un double homme, un double dames et deux doubles mixtes. Si le score est de 4-4 à l’issue de la partie, on a ensuite recours au « mixte en or ». « C’est beaucoup trop long », estime Thom Gicquel, le Bretillien de Gosné, licencié au Red Star Mulhouse. Le médaillé d’argent en double mixte (avec Delphine Delrue) aux championnats d’Europe verrait d’un bon œil des sets de 11 points plutôt que 21, comme cela se fait en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas. Mais la fédération française a donc choisi de s’en tenir aux règles internationales. Thomas Rouxel, le capitaine de Chambly et natif de Maure-de-Bretagne, doit lui aussi s’en accommoder. Lui milite pour moins de matchs, afin que « les rencontres durent au maximum deux heures ».

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Un attrait qui varie

À Rostrenen, on s’est mis en mode play-offs. Une tribune supplémentaire a été montée et on attend au moins 300 personnes à chaque journée. Sauf que l’enthousiasme n’est pas perceptible partout en France. « Il y a de l’ambiance à Cholet, à Aire-sur-Lys (Nord) ou Aix. Chez nous, à Mulhouse, c’est plein tout le temps. Ailleurs, parfois, c’est pas terrible », témoigne Thom Gicquel. Peu relayé dans les médias, le championnat n’en reste pas moins une source de revenus importante pour les joueurs. Et il sait aussi créer l’événement, comme à Chambly qui a remporté les sept derniers titres de champion de France. « Je me souviens d’un match de play-offs en 2017, rembobine Thomas Rouxel. Il se jouait chez nous, à Chambly. On avait battu Issy-les-Moulineaux dans une ambiance de fou. » L’on en revient ici à la saveur des sports par équipes quels qu’ils soient.

Une poule « de la mort »

En phase régulière, le Top 12 se joue via deux poules de six équipes. Au petit jeu des répartitions, le BC Rostrenen s’est retrouvé dans la « poule de la mort », telle qu’elle a été désignée par les joueurs eux-mêmes. Les Centre Bretons y retrouveront Chambly, dès samedi, mais aussi d’autres clubs à gros budgets : Aix-en-Provence, Talence, Fos-sur-Mer ainsi que le Volant Airois d’Aire-sur-Lys. « On aura peur de tout le monde mais tous vont aussi nous craindre », prévoit Jacques Sibéril, le président rostrenois.

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Un BC Rostrenen sans complexe

Bien sûr, Rostrenen et ses moins de 3 500 habitants font figure de village d’Astérix face aux grandes villes représentées dans le Top 12 (Strasbourg, Paris, Aix-en-Provence, Mulhouse) et les villes moyennes adossées à de grandes cités (Talence et Bordeaux, Arras et Lille, Oullins et Lyon). « On est un peu comme Guingamp au foot, dans un autre monde », compare Jacques Sibéril. L’émerveillement vaut aussi pour Martin Boiveau, l’un des piliers de l’équipe depuis une décennie. « Trois mois après la montée, je n’y crois toujours pas », sourit l’intéressé. Sauf que depuis la N3, la foi a toujours habité ces fiers gaulois. « Il ne faut pas descendre, insiste le Bretillien. Clairement, le maintien va se jouer entre nous et Talence. » Le match de ce samedi, face à Chambly, aura aussi son importance. « En perdant 3-5, on empocherait le bonus défensif (deux points au lieu d’un). Le 4-4 est même jouable ! », prédit Martin Boiveau.

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Une équipe qui va varier

C’est la règle en Top 12, comme au niveau inférieur : chacun cache ses atouts, on n’annonce jamais l’équipe qui sera alignée. « Celle de samedi est constituée mais on la garde secrète ! », rigole Jacques Sibéril, le président rostrenois. Le premier critère est de se conformer au nombre d’étrangers et de mutés autorisés. Sachant cela, « on aura à 90 % notre meilleure équipe, livre Martin Boiveau. On veut tenter le coup à fond ». L’ambition sera ainsi de remporter les deux simples dames et un simple homme. Avec Xuefei Qi en porte-drapeau.

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