Les indicateurs d’activité du premier trimestre sont encourageants pour Axa. Dans le domaine de l’assurance-dommage, les primes encaissées ont augmenté de 6% à 18,6 milliards d’euros, soit un peu plus que prévu. Cette augmentation a été de 4% pour la clientèle des particuliers, à 5,9 milliards, en raison d’une augmentation des tarifs de 4,8%. Dans l’assurance des entreprises, la croissance a atteint 7%, soit 11,5 milliards de primes, avec un effet prix positif de 4,5%. En revanche, en réassurance, les revenus ont diminué de 2% à 1,2 milliard malgré des hausses tarifaires importantes (12,5%). Néanmoins, cette diminution est délibérée car Axa a choisi de réduire son exposition aux catastrophes naturelles conformément à son budget prévu.
Dans l’assurance-vie, santé, épargne et retraite, les primes ont atteint 12,8 milliards, en baisse de 4%. Cependant, cette baisse est justifiée car la collecte nette des fonds en euros a été volontairement restreinte. En effet, ce type de contrat nécessite beaucoup de fonds propres et Axa, comme les autres compagnies, privilégie les fonds en unités de compte sans garantie pour les souscripteurs et les fonds eurocroissance, qui n’offrent une garantie qu’à leur échéance. De plus, la compagnie a choisi de ne pas renouveler deux contrats significatifs en assurance santé à l’international.
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