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“Avec 500 euros par mois, personne ne peut survivre !”

Aujourd’hui en France, plusieurs personnes se retrouvent dans une situation financière critique. Avec des salaires de misère et des dépenses croissantes, il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts. C’est dans ce contexte que la célèbre phrase « Personne ne peut vivre avec 500 euros par mois » prend tout son sens. Cette affirmation a pris une dimension particulière durant la pandémie de Covid-19, où de nombreuses familles ont dû faire face à des difficultés financières accrues. Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de cette déclaration, les chiffres qui la soutiennent et les implications qu’elle a sur notre vie quotidienne.


Chris Bulteel, un pharmacien belge de 62 ans, s’est récemment rendu compte en consultant MyPension qu’il avait droit à une pension légale de seulement 502 euros. Le sexagénaire a expliqué que cette somme dérisoire était due à son divorce. En effet, jusqu’en 2005, Chris n’avait pas à payer de cotisations de sécurité sociale car il était marié à une autre pharmacienne et travaillait pour son entreprise. Mais cela signifiait également qu’il n’acculait pas de droit à la pension. C’est seulement à partir du 1er juillet 2005 que le législateur a créé un statut à part entière pour les conjoints aidants des indépendants et donc obligatoirement assurés dans toutes les branches du statut social des indépendants.

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Cependant, Chris se souvient bien que quand il s’était inscrit comme mari aidant au début de sa carrière, c’était administrativement la chose la plus simple à faire. Personne ne parlait encore de cotisations à payer pour les conjoints aidants. De nombreux conjoints aidants avaient adopté ce statut sans penser aux conséquences à long terme.

Les choses ont changé quand il s’est remarié en 2005. Sa nouvelle femme a rejoint son entreprise en tant que mari coopérant, et tous deux ont alors commencé à payer les cotisations sociales. Toutefois, sa deuxième inscription en tant qu’indépendant n’a commencé à fonctionner qu’en juillet 2002. Malheureusement, Chris a perdu ses droits à la pension de réversion de son ex-femme ainsi qu’à une pension de survie en cas de décès de sa première épouse à cause de leur divorce.

Face à cette situation, Chris se demande s’il sera autorisé à travailler jusqu’en 2027, date à laquelle il prendra sa retraite. Bien qu’il soit passionné par son travail, il se demande s’il sera capable de tout gérer physiquement. La pension qu’il touchera sera tout juste de 502 euros par mois. C’est 700 euros de moins que la pension minimum légale que l’on peut toucher à partir de 30 ans.

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Pour Ria Janvier, experte en pension, la situation de Chris est le résultat d’une réglementation qui date d’une époque où on présumait encore qu’un mariage était pour la vie. Pour les conjoints aidants qui ne sont soumis au statut social des indépendants que depuis le 1er juillet 2005 et qui ne peuvent donc pas remplir le minimum de 30 années de carrière, un mode alternatif de calcul de la pension minimum s’applique désormais. Néanmoins, dans le cas de Chris, sa période de travail avant 2002 ne compte pas pour sa retraite.

Chris s’inquiète désormais pour l’avenir car avec six enfants, les coûts liés à leur éducation risquent de se cumuler. Il redoute donc de faire face à des difficultés financières plus tard dans sa vie.

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