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Avant le papillome, la vaccination

Avant le papillome, la vaccination

Aujourd’hui, samedi 4 mars, nous célébrons un an de plus la journée de sensibilisation au Virus du Papillome Humain (VPH). C’est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente chez l’homme comme chez la femme puisqu’elle touche 91% des hommes et 82% des femmes tout au long de leur vie.

Nous avons la chance que ce soit un virus très stable et qu’il se transmette généralement lors des premiers rapports sexuels et qu’il disparaisse généralement spontanément (disparaît) avant l’âge de 25 ans. Les cas où il persiste dans le temps sont ceux qui nous inquiètent le plus, car la persistance est un facteur fondamental dans le développement de cancers, non seulement dans le territoire génital des hommes et des femmes, mais aussi dans des zones telles que l’oropharynx ou le larynx.

Pour toutes ces raisons et ayant obtenu un vaccin efficace et sûr, tous les pays ont inclus ce risque sanitaire dans leur calendrier de vaccination. En Espagne, et puisque les compétences sanitaires sont transférées aux communautés autonomes, ce sont elles qui sont chargées d’organiser les calendriers de vaccination.

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La Junta de Andalucía, par l’intermédiaire du ministère de la Santé et de la Consommation, a communiqué le nouveau calendrier de vaccination afin d’étendre la couverture à 90 % de la population chez les moins de 18 ans. De cette manière, la vaccination est financée pour tous les garçons et filles nés en 2011, de la même manière un recrutement sera effectué pour les personnes entre 13 et 18 ans qui ne sont pas vaccinées ou dont la vaccination a été incomplète. C’est un effort économique important que de financer le vaccin pour l’ensemble de la population de moins de 18 ans, mais cela vaut la peine d’éradiquer le fardeau de la maladie qui entraînerait un coût important.

L’idéal serait d’obtenir une prévention primaire qui couvrirait 100% de la population, mais ce serait penser à une situation idyllique qui n’existe dans aucun pays. Il y aura toujours un secteur anti-vaccin difficile à obtenir qui opte pour la vaccination, mais compte tenu des résultats d’efficacité et de sécurité obtenus jusqu’à présent, il est possible que les personnes qui ont des doutes puissent se faire vacciner. Jusqu’à présent, aucun cas n’a eu d’effet indésirable après la vaccination, à l’exception de rougeurs ou d’inconfort à l’endroit de l’application.

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Le secteur de la santé doit mener une promotion active en faveur de la vaccination contre le VPH, en particulier chez les personnes ayant déjà eu une lésion prénéoplasique. Pour cette raison, en Andalousie, le ministère a établi qu’à partir d’aujourd’hui, les femmes dont la cytologie est altérée par le VPH peuvent être vaccinées gratuitement, quel que soit leur âge.

Il y a aussi une section pour les situations particulières des patients immunodéprimés, du VIH et d’autres maladies qui provoquent une dépression du système immunitaire, comme les greffés. Lorsque le premier vaccin a été commercialisé en Espagne en 2009, il semblait difficile de générer une immunité contre neuf sérotypes de VPH qui représentent 90 % des lésions causées par sa participation. Non seulement pouvons-nous prévenir le cancer du col de l’utérus, mais bien d’autres maladies à un coût personnel et financier très important.

J’aimerais qu’il y ait des vaccins contre le cancer du sein, qui sévit gravement dans notre population féminine. Il est certain que personne ne serait contre la vaccination pour l’empêcher. Nous disposons d’un vaccin sûr capable de réduire et/ou d’éliminer de nombreux cancers causés par le VPH. Qu’est-ce qu’on attend?

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