2023-05-02 19:02:39
Le marché automobile récupère un tiers des volumes sur 2022 et croît de 29,2% en avril. Il s’agit du neuvième mois consécutif de reprise des immatriculations par rapport à l’an dernier. Un changement de rythme consolidé, donc, qui doit cependant encore faire face à un écart de 22,5% par rapport à la période antérieure au Covid. Le bilan final des quatre premiers mois a également clôturé positivement, souligne le Centro Studi Promotor, avec une augmentation de 26,9 % par rapport à la même période de 2022, année particulièrement négative pour le marché automobile en Italie et en Europe.
La reprise a commencé en août de l’année dernière et est due à “la disparition de la plupart des difficultés liées à la pénurie de composants et donc de voitures à livrer aux clients”, écrit Promoter. Les tensions du côté de l’offre se sont donc apaisées, tandis que celles sur la demande persistent, qui reste faible par rapport au passé et encore loin du seuil de « normalité » que représente 2019.
Les constructeurs archivent un mois positif, avec Fiat avec 15% de part de marché et une hausse des immatriculations de 5,1% sur le mois, donc à un rythme lent par rapport à la tendance du marché. Plus animé Volkswagen qui enregistre des immatriculations en hausse de 37,1% sur le mois et de 40% depuis le début de l’année. Dans la maison Stellantis on retrouve Peugeot (qui a presque doublé ses volumes en avril), Jeep (+45,7%). Alfa Romeo a triplé ses volumes depuis janvier tandis que Citroën Ds est à la traîne, en baisse de 14 %. Renault de son côté double ses ventes sur le mois
Parmi les marques émergentes, Tesla passe de 27 immatriculations il y a un an à 740 alors que la marche du Dr se poursuit qui clôture avril avec des immatriculations en croissance de 100 % sur le mois et de 87 % depuis janvier. Chez les constructeurs chinois, la pénétration de MG sur le marché italien se poursuit, dépassant les 3 000 immatriculations en avril. Les ventes de Honda, Nissan, Land Rover, Toyota et Smart ont diminué au cours du mois.
Pour l’avenir, 2023 pourrait se clôturer avec un million et 400 mille unités enregistrées contre le million et 900 mille il y a trois ans. « La situation du marché italien – souligne Gian Primo Quagliano, président du Centro Studi Promoter – est en tout cas conforme à celle du marché de l’Union européenne, avec toutefois une différence importante dans la composition des immatriculations. Dans toute l’Union, la part des voitures électriques augmente et dans les principaux pays, elle est déjà à deux chiffres depuis un certain temps, alors qu’en Italie, nous sommes encore loin de cette situation».
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