Le salon du chiot, ouvert depuis ce matin, samedi 3 février et jusqu’à dimanche soir, trouve, une nouvelle fois, son public avec des habitués, des curieux, mais aussi certains sur le point d’en acquérir.
Certains dorment, certains plus agités jouent, d’autres encore restent observateurs. Les chiots attirent une fois de plus de nombreux visiteurs à Chartrexpo, pour le salon du chiot, ouvert ce samedi matin et qui se termine ce dimanche 4 février, 18 h 30.
Quelles que soient leur taille et leur humeur du moment, leur bouille ne laisse pas les visiteurs indifférents. Et pourtant, hors de question, pour les éleveurs comme pour les visiteurs, de céder à l’achat compulsif.
« Nous sommes surtout venus pour que les enfants voient les chiots. Ils en avaient très envie. Le problème, c’est que ça donne envie, c’est vrai. Les enfants en voudraient bien un, ou peut-être même deux s’ils pouvaient. J’aime bien les bouledogues français et eux les carlins. Même si c’est dur de résister, pour l’instant, on va prendre le temps de réfléchir. C’est du temps et de l’argent. »
Rémi Olivier (Visiteur)
Un certificat d’engagement et de connaissances
Pour acquérir un chien, il faut, depuis un an, remplir un certificat d’engagement et de connaissances (CEC). Il permet de lutter contre les acquisitions compulsives et de diminuer les risques de maltraitance. C’est ce que fera Sophie Philippon en rentrant chez elle avec ses deux filles. « On est prêtes pour un shiba. On a eu le coup de cœur, toutes les trois. Je comprends certaines critiques qui disent que la SPA est remplie de chiens à adopter, mais je voulais qu’elles puissent connaître un très jeune chien avec lequel elles grandiront. Jeune, il faut bien dire qu’ils ont une tête adorable. »
Le Salon du chiot se tient ce samedi 3 et dimanche 4 février, à Chartres : “Il faut désormais un certificat”
On a bien réfléchi et calculé nos dépenses.
Un pas à sauter qu’elle a étudié depuis un moment. « On en voulait un depuis près de deux ans. On a bien réfléchi et calculé nos dépenses, nos emplois du temps. Nous avons pris rendez-vous avec un éleveur de la Sarthe samedi prochain et on remplira le certificat ce soir. C’est à la fois pour elles et pour nous les parents », sourit la mère de famille.
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Pour tous les âges et toutes les générations
Du côté d’Aurélien et Vanessa Périgaud, l’envie devient de plus en plus présente. « Les enfants en veulent un et ça devient dur de refuser. Dans l’idéal, on en voudrait un pas très gros, mais ce sont eux qu’on trouve les plus beaux. Si on devait choisir aujourd’hui, ce serait sûrement un berger australien. »
Ça peut être bien pour me tenir compagnie. À mon âge, j’ai l’impression que ça me ferait du bien.
Si les parents et leurs enfants étaient nombreux, ce samedi, à parcourir les allées de Chartrexpo, plusieurs jeunes couples étaient présents, mais aussi des personnes plus âgées. « Ça peut être bien pour me tenir compagnie. À mon âge, j’ai l’impression que ça me ferait du bien. J’y songe de plus en plus et j’en ai de plus en plus envie. Je n’ai appris que vendredi qu’il y avait ce salon, alors je ne me suis pas encore décidée », indique Christine Nabert, retraitée.
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La nostalgie pour certains
Éric et Chantal Nouvellon, 68 et 66 ans, ont le même amour pour ces chiens, mais pour eux, il est impensable d’en posséder un maintenant. « On vient les admirer. On les trouve tous très beaux, mais on n’en veut plus. Nous en avons eu un pendant presque 20 ans. On veut garder la bonne impression et le bon souvenir du berger allemand que nous avons eu. Maintenant, c’est bien chez les autres même si parfois ça nous manque un peu », constate le couple.
Plus de 700 visiteurs à midi
Bernard Moreau, l’organisateur du salon, se réjouit de l’affluence de ce samedi à Chartrexpo. « À midi, nous avions eu plus de 700 visiteurs. C’est mieux que l’année dernière. Nous craignions que les gens ne se déplacent pas à cause des blocages des agriculteurs et finalement, tout roule. Les gens sont contents. La plupart sont des connaisseurs et les plus jeunes posent beaucoup de questions ».
Le salon attire en moyenne chaque année entre 3.000 et 3.500 visiteurs.
Pratique. Dimanche, de 10 heures à 18 h 30, à Chartrexpo, avenue Jean Mermoz. Tarifs : 7 € (3 € pour les enfants de 2 à 11 ans).
Thomas Desprez
2024-02-03 21:12:00
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