Dans le cadre des réductions d’effectifs très médiatisées qui ont lieu sur Twitter, d’anciens employés et leurs défenseurs ont vivement critiqué les indemnités de départ proposées par l’entreprise. Dans de nombreux cas, ces offres étaient limitées à un mois de salaire et, en retour, obligeaient l’employé à renoncer à toute réclamation contre l’entreprise (y compris les actions et les primes) et à accepter des dispositions strictes de non-dénigrement et de confidentialité ainsi que de nombreuses procédures post- les exigences de la coopération en matière d’emploi. Ces forfaits étaient considérablement moins généreux que ceux offerts aux employés qui partaient avant la vente de l’entreprise.
La controverse a conduit à s’interroger sur la pertinence des indemnités de départ prévues pour les employés qui perdent leur emploi en raison de circonstances économiques. Bien sûr, dans la plupart des situations, les employeurs ne sont pas légalement tenus de verser une indemnité de départ. Dans de nombreux cas, la situation financière limite le montant de l’indemnité de départ que l’entreprise peut se permettre.
Des clients nous ont proposé d’offrir quelques semaines d’indemnité en échange de libérations et d’autres conditions similaires à celles contenues dans les récents accords Twitter. En réponse, nous demandons au client si les employés qui estiment avoir une réclamation légale viable liée à leur emploi sont susceptibles de renoncer à cette réclamation en échange de quelques semaines de salaire. Dans la plupart des cas, les employés qui acceptent de telles offres sont ceux qui sont peu susceptibles d’intenter des poursuites contre l’entreprise.
De manière réaliste, les employeurs qui s’attendent à ce que les employés renoncent à des droits légaux substantiels ou acceptent d’importantes obligations d’après-mandat devraient être prêts à offrir des indemnités de départ qui reflètent la valeur perçue de ces conditions. Dans de nombreux cas, cela signifie une combinaison d’indemnités de départ, de couverture médicale collective et d’autres mesures raisonnablement destinées à permettre aux travailleurs de faire la transition vers un nouvel emploi.