Le leader de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a été agressé au cou mardi alors qu’il discutait avec des journalistes dans la ville portuaire de Busan, dans le sud-est de la Corée du Sud, rapporte l’agence de presse Yonhap.
Yonhap a publié une photo montrant l’homme politique au sol, un mouchoir couvrant sa blessure.
M. Lee était conscient lorsqu’il a été emmené à l’hôpital. L’assaillant a été arrêté sur place, selon la même source.
En tant que chef du Parti démocrate, M. Lee a perdu contre le conservateur Yoon Suk Yeol lors de l’élection présidentielle sud-coréenne de 2022.
M. Lee, ancien ouvrier et gouverneur de la province de Gyeonggi, la plus peuplée du pays et entourant Séoul, avait proposé des politiques audacieuses, telles qu’un revenu minimum universel et des uniformes scolaires gratuits.
Cependant, sa candidature à la présidence a été entachée par une série de scandales.
M. Lee a notamment été critiqué pour une transaction immobilière jugée douteuse. Des rumeurs persistantes ont également fait état de ses liens supposés avec la mafia, et son épouse a été accusée d’avoir illégalement utilisé des fonds publics.
En septembre 2023, M. Lee a évité une arrestation après qu’un tribunal a rejeté une demande de détention provisoire émanant du parquet dans l’attente de son procès pour diverses accusations de corruption.
Il est soupçonné de corruption en lien avec une entreprise qui aurait transféré illégalement 8 millions de dollars vers la Corée du Nord.
M. Lee est également accusé d’avoir causé une perte de 20 milliards de wons (15 millions de dollars) à une entreprise détenue par la ville de Seongnam (nord-ouest) lorsqu’il en était le maire.
