Lors d’un atelier crucial récemment tenu à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a réaffirmé l’engagement du gouvernement marocain en faveur de l’instauration des droits et du bien-être des personnes en situation de handicap (PSH), mettant en avant qu’il s’agit d’une priorité majeure et d’un pilier central dans les réformes structurelles en cours.
Les PSHs ne sont plus négligées et leurs droits sont désormais garantis. Intitulé “analyse des besoins des PSH en matière de santé afin de déterminer le bénéfice sanitaire de la carte servicielle destinée aux personnes en situation de handicap”, cet atelier a réuni une panoplie de parties prenantes, dont des représentants gouvernementaux, des experts en santé publique, des membres de la société civile et des organisations internationales.
La ministre Hayar a mis en lumière l’engagement profond du Roi Mohammed VI envers les PSHs, soulignant l’importance phare accordée à cette catégorie de la société dans les efforts de développement du pays. Elle a également souligné que “les directives royales ont guidé le programme gouvernemental 2021-2026, mettant en avant le soutien des groupes vulnérables et la promotion des politiques visant à garantir leurs droits, à faciliter leur intégration dans la société et à renforcer leur autonomie”.
En partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère de la Santé et de la protection sociale, l’Agence nationale de l’Assurance Maladie et la Caisse nationale de sécurité sociale, cet atelier met le premier jalon d’une démarche participative visant à élaborer une stratégie nationale qui répond aux besoins sanitaires spécifiques des PSHs. Il s’agit également d’intégrer ces services dans la Carte Servicielle, dans le cadre d’une approche globale de protection sociale.
A cet égard, Maryam Bigdeli, la représentante de l’OMS au Maroc, a souligné l’importance de considérer le handicap comme un problème de santé publique et une question de droits humains. “Avec près de 16 % de la population mondiale souffrant d’une forme de handicap significatif, soit près de 1,3 milliard de personnes, cette prévalence est appelée à augmenter dans les années à venir, en raison notamment du vieillissement de la population et de l’augmentation des maladies non transmissibles”, précise-t-elle.
De son côté, Abdelali Belghiti Alaoui, consultant en management et développement des systèmes de santé, a présenté les résultats de l’analyse des besoins sanitaires des PSH au Maroc, mettant en lumière “les défis posés par le vieillissement de la population et l’augmentation des cas de handicap liés aux maladies chroniques et aux limitations physiques et cognitives associées au vieillissement”.
Les travaux de l’atelier se concentrent sur l’élaboration d’un projet de liste nationale de produits d’assistance prioritaires et sur l’instauration d’un ensemble d’interventions prioritaires pour la réadaptation au Maroc, avec pour objectif de garantir une réponse adéquate aux besoins de cette population vulnérable.
En conclusion, cette rencontre témoigne de l’engagement ferme du Maroc en faveur de la promotion des droits et du bien-être des PSHs, tout en soulignant la nécessité d’une approche concertée pour répondre efficacement aux défis auxquels cette population est confrontée.
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