AstraZeneca se tourne vers le fumier de vache pour réduire son empreinte carbone

La société pharmaceutique AstraZeneca a annoncé qu’elle se tournait vers le biogaz produit à partir de fumier de vache et de déchets alimentaires aux États-Unis pour réduire ses émissions de carbone.

Le fabricant de médicaments anglo-suédois a conclu une “première collaboration du genre” avec la société Vanguard Renewables, basée dans le Massachusetts.

Vanguard Renewables est un chef de file dans le développement de projets d’énergie organique en énergie renouvelable.

Le PDG d’AstraZeneca, Pascal Soriot, a déclaré: “Faire ce qu’il faut coûte un peu plus cher, mais ce n’est pas punitif.”

Soriot a ajouté qu’étant donné la disponibilité facile du gaz naturel aux États-Unis, le prix du biogaz est “relativement beaucoup plus élevé”.

Processus de fumier

Le fumier de trois fermes, qui comptent chacune environ 900 bovins au total, sera combiné avec des déchets alimentaires et placé dans une zone de la taille d’une “grande patinoire” avec un appareil au-dessus pour capturer le méthane, selon AstraZeneca.

Le vice-président principal de l’approvisionnement des Amériques, Andy Wirths, a expliqué que le méthane sera ensuite purifié et acheminé vers le réseau gazier d’AstraZeneca.

AstraZeneca a déclaré que l’accord produira jusqu’à 650 000 millions d’unités thermiques par an, soit l’équivalent de l’énergie nécessaire pour chauffer plus de 17 800 foyers aux États-Unis chaque année.

Une étude récente a révélé que l’industrie biotechnologique et pharmaceutique mondiale a une empreinte carbone plus importante que l’industrie forestière et papetière.

AstraZeneca vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) qu’elle produit directement de 98 % d’ici 2026, par rapport à 2015.

D’ici la fin de 2025, il vise à réduire la consommation d’énergie absolue et à doubler la productivité énergétique par rapport à 2015.

Il déclare qu’il utilisera 100 % d’énergie renouvelable pour l’électricité et la chaleur, et maximisera la transition vers les véhicules électriques dans son parc routier.

Pam Cheng, vice-présidente exécutive des opérations mondiales et des technologies de l’information et directrice du développement durable chez AstraZeneca, a déclaré :

« Notre partenariat innovant avec Vanguard Renewables aux États-Unis est une illustration de la manière dont nous collaborons à grande échelle pour fournir une science et des médicaments durables, dans le cadre de la transition vers des systèmes de santé net zéro et une économie circulaire.

Selon Reuters, les chercheurs ont découvert qu’une grande partie de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique mondiale n’a pas encore fixé d’objectifs de réduction des émissions de carbone conformément à l’Accord de Paris.