Nouvelles Du Monde

Astérix et le gourou de la bienveillance: un nouvel album dévoilé

Astérix et le gourou de la bienveillance: un nouvel album dévoilé

Astérix a rencontré toutes sortes de méchants depuis la publication du premier album de ses aventures il y a plus de 60 ans. Dans L’iris blanc, le 40e tome de la série, publié jeudi, le vaillant petit Gaulois doit affronter un nouveau type de méchant : un gourou adepte de la pensée positive qui essaie de semer le chaos dans le village.

Il s’appelle Vicévertus, il multiplie les proverbes qui ne veulent rien dire et prône la bienveillance, la nourriture saine, la méditation et la réalisation personnelle. Dans L’iris blanc, le nouveau tome d’Astérix, ce charismatique gourou recruté par Jules César réussit à diviser les habitants du village d’irréductibles Gaulois en séduisant notamment Bonnemine, la femme du chef Abraracourcix.

Lors d’une entrevue avec le Journal, le scénariste de ce nouveau tome, Fabcaro, déclare n’avoir été influencé par personne en particulier pour créer ce nouveau méchant.

« Je dirais que c’est un mélange d’auteurs de best-sellers sur la pensée positive, de politiciens et de médecins un peu gourous », explique Fabcaro – Fabrice Caro de son vrai nom – lors d’une entrevue en visioconférence, mardi.

Lire aussi  Un peu de moi : la meilleure musique, film, livres et plus sur le narcissisme | Culture

« C’est un personnage de gourou qui cherche à accéder à une forme de pouvoir par la séduction. Il profite de sa position pour avoir une emprise sur les gens qui sont perdus. »

Depuis les premiers albums, les auteurs d’Astérix ont toujours alterné entre les histoires de village et de voyage. Avec L’iris blanc, Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad ont respecté cette tradition.

« Quand l’éditeur m’a demandé de faire un synopsis, je lui ai demandé s’il fallait que ce soit une histoire de village, car l’album précédent [Astérix et le Griffon] était une histoire de voyage. Il m’a répondu que c’était effectivement une tradition d’alterner les deux, mais que ce n’était pas obligatoire.

« Mais moi, malgré tout, je préférais faire un album de village. Les personnages du village sont tellement forts que j’avais envie de m’amuser avec eux. C’est donc plutôt bien tombé », observe Fabcaro, qui succède à Jean-Yves Ferri, le scénariste des cinq albums précédents d’Astérix.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT