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Association entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression chez les adultes américains : une étude transversale utilisant les données de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition 2011-2018 | BMC Psychiatrie

Association entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression chez les adultes américains : une étude transversale utilisant les données de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition 2011-2018 |  BMC Psychiatrie

Caractéristiques des participants

Cette étude a inclus 18 439 participants (Fig. 1).

Fig. 1

Organigramme pour l’inclusion des participants à l’étude

Le tableau 1 présente les quartiles des participants en fonction de leur apport alimentaire en sucre. Il y avait des différences statistiquement significatives en termes d’âge, de sexe, de niveau d’éducation, de race/origine ethnique, d’état civil, de PIR, de tabagisme, d’alcool, de HTN, de DM, de maladies cardiovasculaires, d’apport énergétique et d’activité physique entre les différents groupes de consommation de sucre alimentaire (P< 0.05). No significant differences occurred in BMI (P >0,05). Les covariables avec P <0,05 en analyse univariée ont été incluses pour une analyse plus approfondie.

Tableau 1 Caractéristiques de la population étudiée (N = 18 439)

Les participants présentant l’apport alimentaire en sucre le plus faible du quartile (Q1, < 57,47 g/j) étaient généralement plus âgés, de sexe féminin, très instruits, de race blanche non hispanique, vivant en couple, plutôt riches, fumaient moins, buvaient plus, n'avaient pas d'alcool. HTN, DM ou CVD avaient un apport énergétique plus faible et étaient moins actifs. À l’inverse, les participants ayant l’apport alimentaire en sucre le plus élevé au quatrième trimestre (≥ 141,76 g/j) étaient susceptibles d’être plus jeunes, de sexe masculin, très instruits, de race blanche non hispanique, mariés ou en concubinage, avaient un revenu plus faible, consommaient plus d’alcool, n’avaient jamais consommé d’alcool. fumaient, n'avaient pas de HTN, de DM ou de MCV, un apport énergétique plus élevé et ne pratiquaient pas d'activité physique.

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Une comparaison des caractéristiques entre les participants inclus et exclus de l’analyse est présentée dans le tableau S1 du matériel supplémentaire (à l’exception des participants exclus en raison de leur âge). Les données manquantes sont répertoriées dans le tableau S2.

Association entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression

Dans le modèle entièrement ajusté, une relation linéaire a été observée entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression (Fig. 2).

Figure 2

Association entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression chez les adultes américains (n ​​= 18 439). La ligne verticale noire sur l’axe horizontal représente la répartition de l’apport alimentaire en sucre, la ligne rouge représente le meilleur ajustement et la différence entre les lignes pointillées représente l’intervalle de confiance de 95 %. Les données ont été ajustées en fonction de l’âge, du sexe, de la race/origine ethnique, du PIR, du niveau d’éducation, de l’état civil, du HTN, du DM, des maladies cardiovasculaires, de la consommation d’alcool, du tabagisme, du niveau d’activité physique et de l’apport énergétique.

Le tableau 2 présente les résultats de l’analyse de régression multiple. Dans le modèle brut, la consommation de sucre alimentaire était positivement corrélée à la dépression (rapport de cotes[OR]= 1,17, intervalle de confiance de 95 % [CI]:1,10-1,24, P < 0,001). Après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion, une relation significative a été observée entre la consommation de sucre alimentaire et la dépression dans les modèles 1 à 3. Dans le modèle 3, l'ajustement pour toutes les covariables a révélé que l'incidence de la dépression augmentait de 28 % pour chaque augmentation de 100 g/j de l'apport alimentaire en sucre (OR = 1,28, IC à 95 % = 1,17-1,40, P < 0,001).

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Tableau 2 Associations entre l’apport alimentaire en sucre et la dépression (N = 18 439)

Après ajustement en fonction de l’âge, du sexe, de la race/origine ethnique, du PIR, du niveau d’éducation, de l’état civil, du HTN, du DM, des maladies cardiovasculaires, de la consommation d’alcool, du tabagisme, du niveau d’activité physique et de l’apport énergétique par rapport aux participants du premier quartile (apport alimentaire en sucre 57,47 g/j), le deuxième groupe (≥ 57,47 à < 93,42 g/j, OR = 0,87, IC 95 % = 0,73–1,03, P = 0,096), le troisième groupe (≥ 93,42 à < 141,76 g/j, OR = 1,01, IC à 95 % = 0,85 à 1,20, P = 0,945), et le quatrième groupe (≥ 141,76 g/j, OR = 1,33, IC à 95 % = 1,10 à 1,61, P = 0,003) présentait une prévalence accrue de dépression (P car la tendance était significative dans tous les modèles).

De plus, nous avons effectué des analyses d’effet de sous-groupe et de seuil. Les analyses de sous-groupes selon l’âge, le sexe, la race/origine ethnique, le PIR, le niveau d’éducation, l’état civil, le HTN, le DM, les maladies cardiovasculaires, le statut de consommation d’alcool, le statut de tabagisme, l’activité physique et l’apport énergétique ont révélé des résultats similaires à ceux de l’analyse principale (Fig. 3).

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Figure 3

Graphique forestier de l’analyse de sous-groupes de l’effet de l’apport alimentaire en sucre sur la dépression (N = 18 439) Abréviations : OR (Odds Ratio) ; PIR (ratio pauvreté-revenu) ; HTN (hypertension); DM (diabète sucré); MCV (maladie cardiovasculaire)

Aucune interaction significative n’a été observée entre l’apport alimentaire en sucre et aucune des variables. Le tableau 3 présente les résultats de l’effet de seuil, indiquant que la consommation de sucre alimentaire était associée linéairement à la dépression (log-rapport de vraisemblance (LLR) = 0,051).

Tableau 3 Analyse du seuil d’effet pour l’association entre l’apport alimentaire en sucre (100 g/j) et la dépression
2024-02-08 05:45:40
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