Aspirateur Jimmy HW9 en test : Crachez sur commande et essuyez bien

Les vadrouilles aspirantes sont désormais arrivées sur le marché et connaissent une popularité croissante. Le fabricant Jimmy a donc sorti un modèle qui succède au HW8 Pro (rapport de test), le HW 9. Il diffère à certains égards des autres modèles du marché et nous voulions savoir lors du test si c’était bon ou mauvais.

En plus de l’aspirateur et de la station de chargement et de nettoyage correspondante, la livraison comprend une brosse à main pour le nettoyage ainsi qu’un manuel et un additif de nettoyage.

Contrairement à son prédécesseur bulbeux, Jimmy utilise pour le HW9 un design très fin, qui rappelle beaucoup plus un tube délicat que celui de la concurrence. Des modèles comme le Dreame H11 Max (rapport de test) sont bien plus massifs. Le design fin et effilé est rendu possible par le fait que Jimmy intègre uniquement le réservoir d’eaux usées, la batterie et le moteur dans le corps. Le réservoir d’eau fraîche a cependant été déplacé dans la tête de balai, qui n’est donc pas devenue beaucoup plus grande. Il est désormais censé stériliser l’eau de lavage sans électricité en utilisant un « matériau à ions d’argent intégré ».

Pour le reste, Jimmy s’en tient au design habituel, par exemple la poignée a la forme incurvée typique de ce type d’appareil. La batterie est pratique, elle est placée sur le dessus du corps et peut être facilement remplacée ultérieurement en cas de défaut ou de signes de vieillissement. Cependant, l’écran, qui fournit des informations sur des éléments tels que l’état de charge et les erreurs, reste à l’avant de l’appareil, comme son prédécesseur. Il n’est pas aussi facile à lire pendant le fonctionnement que sur d’autres modèles, mais le HW9 le renverse désormais pendant le fonctionnement. Cela signifie qu’il peut être lu correctement de face dans la station de charge ainsi que pendant le fonctionnement.

Il y a également un nouveau rail qui peut être poussé vers le bas d’environ 2 cm ou vers le haut à l’avant du rouleau d’essuie-glace. Pour l’autonettoyage et le nettoyage normal, il doit être en haut, sur le tapis (!) en bas. Cela augmente probablement l’effet d’aspiration sur le tapis. En fait, le manuel d’utilisation sur le sujet explique que pour aspirer un tapis, l’utilisateur doit retirer le rouleau de vadrouille et insérer le rouleau à tapis. Le retirer est également assez simple – cependant, aucun rouleau de tapis n’est inclus, bien que la station de charge offre une option de stockage pour celui-ci. En principe, l’utiliser séparément comme aspirateur et essuie-glace semble judicieux, car, comme son prédécesseur HW8 Pro (rapport de test), le HW9 n’humidifie pas automatiquement le rouleau d’essuyage, mais uniquement par simple pression sur un bouton. Cependant, un rouleau de tapis aurait été absolument nécessaire dans la livraison.

Autre inconvénient : la fonction autonettoyante fonctionne bien, comme sur tous les aspirateurs, et ne nécessite aucune autre intervention après lancement, mais le Jimmy HW9 ne dispose pas de fonction de séchage active à l’air chaud. En conséquence, après l’auto-nettoyage, l’utilisateur doit non seulement vider ou remplir les réservoirs, mais également retirer le rouleau d’essuyage et le stocker séparément pour le faire sécher. Ce n’est plus d’actualité. Le dernier point négatif que nous souhaitons aborder est l’aspect du matériau. Bien que la finition et le design soient corrects, nous n’aimons pas particulièrement le plastique brillant avec les boutons gris clair bon marché sur la pièce à main. Il a l’air bon marché par rapport au reste.

Même si les performances restent les mêmes que celles de son prédécesseur, à 300 watts, le fabricant revendique une puissance d’aspiration améliorée de 30 %. Ceci pourrait être réalisé grâce à la nouvelle conception de la tête de vadrouille avec une lèvre avant rabattable. De plus, le moteur à lui seul devrait être environ 35 % plus léger qu’auparavant, ce qui se traduit par un poids total légèrement inférieur. Sinon, peu de choses ont changé par rapport au HW8 Pro (rapport de test).

Nous avons été étonnés par la forte dynamique vers l’avant que développe l’aspirateur en raison du mouvement de rotation du rouleau d’essuie-glace. Ici, il est presque important d’appliquer plus de force pour restreindre le mouvement que pour le mouvement d’essuyage lui-même. Dans ce contexte, nous trouvons que la solution sous-optimale est que l’aspirateur laisse le rouleau activé pendant une courte période lorsque l’appareil est installé verticalement. Cela signifie qu’il veut toujours continuer à avancer pendant une courte période avant de s’éteindre après avoir augmenté la puissance d’aspiration. De plus, sa mise en position verticale est trop délicate et difficile à notre goût.

Le « comportement en virage » est également un peu raide : il faut presque forcer le HW9 à changer de direction. Certains concurrents font mieux. L’aspirateur Jimmy peut même être placé à plat sous le canapé pour le nettoyer sans que de l’eau fraîche ou des eaux usées ne s’échappent. La plupart des autres vadrouilles sous vide ne peuvent pas être inclinées au-delà d’un certain point, sinon elles fuiront. Pour le reste, il en va de même pour son prédécesseur : il n’y a pas de nettoyage sans bords ; une étroite bande de meubles et de plinthes reste toujours non essuyée car le rouleau d’essuyage n’atteint pas le bord. Mais c’est également le cas de la plupart des concurrents – à l’exception du Roborock Dyad Pro Combo (rapport de test), qui, contrairement au Jimmy HW9, est en fait un aspirateur et une vadrouille à la fois.

La fonction d’essuyage elle-même est intéressante, mais contrairement aux modèles concurrents, elle présente également des dangers. Sans aucune action de la part de l’utilisateur, le HW9 n’est qu’un aspirateur pour sols durs. Si des taches doivent être éliminées à cet endroit, l’utilisateur doit appuyer sur un bouton sur le manche, puis le liquide du réservoir d’eau propre dans la tête du balai est pulvérisé en forme d’éventail devant le balai aspirant. Cela garantit qu’une grande quantité de liquide se retrouve sur le sol pendant une courte période. Nous ne trouvons pas cela particulièrement fiable, surtout avec des revêtements de sol de haute qualité comme le parquet, d’autant plus que l’utilisateur pourrait manquer une partie de l’eau. Ensuite, il devrait sécher tout seul et pourrait pénétrer dans le bois – ce qui serait mortel. La concurrence alimente en permanence les rouleaux d’essuyage et l’aspire ensuite à nouveau, ce qui est beaucoup plus pratique et plus sûr.

Le réservoir d’eau fraîche dans la tête du balai ne pose cependant pas de problème. Les utilisateurs doivent seulement être prudents lors du remplissage. Comme il est très plat mais large, ce réservoir déborde rapidement et, selon la façon dont on le tient, n’est toujours pas plein. Après un essuyage humide, nous avons raté le séchage actif à l’air chaud et avec un ventilateur. Si vous ne retirez pas et ne nettoyez pas le rouleau immédiatement ou si vous n’essayez pas activement de le sécher vous-même, vous remarquerez tôt ou tard une odeur nauséabonde de moisissure due au séchage lent à l’air frais. Ce n’est pas hygiénique et ne convient plus en 2023.

La batterie n’est pas trop grosse. Le fabricant précise 30 minutes pour les sols durs et 20 minutes pour les tapis (ce qui correspond au niveau d’aspiration le plus élevé). Cela s’est presque avéré vrai lors du test. Ce n’est pas trop long, mais devrait facilement suffire pour des appartements de taille normale. Le HW9 se charge alors plus lentement, prenant 4 à 5 heures.

Le prix conseillé du Jimmy HW9 est de 249 euros et le modèle est actuellement disponible en magasin pour environ 200 euros obtenir.

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Le Jimmy HW9 est essentiellement un aspirateur pour sols durs qui peut devenir un aspirateur laveur sur simple pression d’un bouton. Cependant, l’alimentation en eau manuelle n’aurait vraiment de sens que si l’appareil pouvait réellement être utilisé comme un aspirateur sans fil à part entière, y compris pour les tapis. Mais même si le manuel le suggère, il manque une brosse à tapis correspondante dans la livraison. Selon le manuel, la livraison elle-même est complète sans brosse. Cela ne va pas ensemble, donc l’alimentation en eau manuelle via un bouton supplémentaire est tout simplement obsolète. Il en va de même pour l’absence de séchage rapide et actif à l’air chaud pour empêcher la formation de moisissures – cela ne sera plus possible en 2023. Vous pouvez vivre avec le résultat de l’essuyage dans les circonstances mentionnées, mais le prix est ici crucial. Nous pensons qu’avec un prix conseillé de 249 euros, c’est tout simplement trop élevé pour ce qui est proposé.