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Artemis, voici l’équipage qui s’envolera vers la lune

Artemis, voici l’équipage qui s’envolera vers la lune

Les voici enfin : les quatre astronautes se dirigent vers la Lune après plus de cinquante ans. Il s’agit des spécialistes de mission Christina Koch, de l’Américain et du Canadien Jeremy Hansen, du pilote Victor Glover et du commandant Gregory Reid Wiseman. En 2024, ils décolleront pour la première mission humaine historique vers notre satellite depuis 1972, lorsque le commandant Eugene Cernan a laissé sa dernière empreinte sur le régolithe de la Mare Serenitatis. L’agence spatiale américaine et canadienne (ASC) a présenté aujourd’hui l’équipage de la mission Artemis II, dans l’Ellington Field du Johnson Space Center à Houston. Trois Américains et le premier non-Américain à être aussi loin de la Terre. Et si Artemis III promet d’amener la première femme et la première personne noire à marcher à la surface, avec Koch et Glover elle a déjà fait un pas dans cette direction, amenant la première femme et le premier Afro-Américain à voler autour d’elle. Après le succès d’Artemis I, l’expédition sans pilote de 2022, il y aura désormais quelqu’un qui regardera par le hublot, mais sans descendre.

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La mission de la NASA

Espace, Artemis 1 en story : la fusée se dirige vers la Lune

16 novembre 2022

Des dizaines d’astronautes étaient présents à la cérémonie, notamment des agences spatiales du monde entier qui collaborent avec la NASA sur la Station spatiale internationale et pour construire la passerelle lunaire, dont l’Italien Luca Parmitano, de l’ESA. Pour témoigner que c’est aussi un moment historique. C’est l’administrateur de la NASA qui a annoncé leurs noms : « Nous avons choisi de retourner sur la Lune pour nous rendre sur Mars afin d’acquérir de nouvelles connaissances, c’est notre ADN, c’est qui nous sommes. Explorer, découvrir, rêver. Vers la Lune, Mars et au-delà.” Chacun des astronautes a pris la parole pour dire le sens de ce nouveau “grand saut”. Brillants comme des DJ, ils ont enflammé l’enthousiasme des enfants avec le rêve devenu réalité, de retourner sur la Lune, portés par le vent des mots que Kennedy a prononcés il y a plus de 60 ans, et des premiers pionniers : “We go!” .

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L’équipage

L'astronaute américaine Christina Koch

L'astronaute américaine Christina Koch

L’astronaute américaine Christina Koch

Christina Hammock Koch, 44 ans, est ingénieure et physicienne. Une longue carrière à la NASA, culminant en 2019 avec la première mission en orbite sur la Station spatiale internationale. Avec les expéditions 59, 60 et 61, elle établit le record de séjour continu dans l’espace pour une femme : 328 jours. Elle est sortie six fois pour des activités extravéhiculaires, pour un total de 42 heures.

L'astronaute canadien Jeremy Hansen

L'astronaute canadien Jeremy Hansen

L’astronaute canadien Jeremy Hansen

L’astronaute canadien Jeremy Hansen, né en 1976, est le seul “rookie”. Techniquement, il n’aurait toujours pas d’ailes d’astronaute. Lieutenant-colonel dans l’Aviation canadienne, diplômé en sciences spatiales en 1999, il a été sélectionné dans la classe des nouveaux astronautes de son pays en 2009.

L'astronaute américain Victor Glover

L'astronaute américain Victor Glover

L’astronaute américain Victor Glover

Victor J. Glover, astronaute de la NASA, 47 ans, a par contre déjà volé, en 2020, à bord de la première mission opérationnelle du Crew Dragon de SpaceX, vers l’ISS : Crew-1, deuxième vol habité pour la navette qu’utilise la société aérospatiale d’Elon Musk pour le service de transport d’astronautes pour la NASA. Capitaine dans la marine américaine, pilote militaire, a enregistré plus de 3 000 heures de vol dans 40 avions différents.

L'astronaute américain Reid Wiseman

L'astronaute américain Reid Wiseman

L’astronaute américain Reid Wiseman

Le commandant, Reid Wiseman né en 1975, est également capitaine dans la Marine, il était dans l’espace en 2014 avec les Expéditions 40/41 pendant 165 jours, effectuant deux activités extravéhiculaires à l’extérieur de la Station spatiale internationale, pour un total de 12 heures. Il est titulaire d’un diplôme en informatique et en ingénierie des systèmes et a été chef du bureau des astronautes de la NASA.

Le voyage, 10 jours vers la Lune et retour

Le parcours sera similaire à celui entrepris par Artemis I, mais pour un total de dix jours. Le décollage aura lieu au sommet du système de lancement spatial, actuellement la fusée la plus puissante en activité. Après quelques orbites autour de la Terre, Orion, propulsé par les propulseurs du module de service européen, fourni par l’Agence spatiale européenne (ESA), entamera la phase de croisière vers la Lune qui durera environ quatre jours. Le survol de la Lune sera un passage fugace, Orion la survolera en s’éloignant sur une orbite elliptique la dépassant de plus de 10 000 kilomètres. Du point le plus éloigné, l’équipage pourra admirer la Lune et la Terre depuis les hublots en une seule vue. Et ce sera justement la gravité lunaire qui ramènera la capsule, comme attachée à une fronde, pour la remettre sur la bonne trajectoire vers la Terre.

Interview

« Artémis 1 ? Un succès. Et bientôt nous annoncerons l’équipage d’Artemis 2″

par Antonio Lo Campo

07 décembre 2022


L’objectif principal est de tester les systèmes d’aide à la vie et aux activités des astronautes dans un environnement très différent de celui de la Station spatiale internationale. Nous sommes dans l’espace lointain, au-delà de l’orbite terrestre et loin de la protection de son champ magnétique, ce sera donc un moment de test important pour se protéger du rayonnement cosmique. Et loin, physiquement, de chez moi. Une fois qu’il a accéléré pour se diriger vers la Lune, cela signifie qu’en cas d’urgence, il doit être atteint, encerclé et renvoyé. Comme l’a fait Apollo 13. Vous ne pouvez pas simplement tourner et reculer. À cette fin, écrit la NASA, tous les systèmes seront testés et « stressés ». A commencer par le moteur de la capsule Orion, l’ESM européen, qui en plus de la propulsion, abrite les réservoirs d’oxygène, d’eau et des systèmes vitaux.

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