2024-04-30 21:35:06
AGI – Le Conseil Régional de Sardaigne, présidé par Alessandra Todde, a approuvé un projet de loi qui prévoit un moratoire de 18 mois sur les installations de production d’énergie à partir de sources renouvelables. Les interventions pour les communautés énergétiques et les systèmes photovoltaïques sur les toitures sont exclues. En attendant, la Région attend l’approbation de la carte des zones adaptées. Le projet de loi, rebaptisé « Sauver la Sardaigne », risque d’être contesté par le gouvernement une fois approuvé par le Conseil régional.
Que prévoit la mesure ?
Le projet de loi dicte une réglementation transitoire, d’une durée maximale de 18 mois, pour garantir la protection et la sauvegarde du paysage, des atouts paysagers et environnementaux, ancrée à l’approbation de la loi régionale sur l’identification des zones adaptées prévue à l’article 20, paragraphe 4 du décret législatif du 8 novembre 2021, n. 199, et l’adaptation ultérieure du plan paysager régional. « L’urgence de ce projet de loi réside précisément dans la nécessité impérative pour la Région Sardaigne de pouvoir planifier l’utilisation et la consommation du territoire », lit-on dans le rapport du projet de loi, « afin d’éviter l’irréversibilité des dommages potentiels découlant de l’installation, de la construction, de la construction ou du démarrage de centrales de production d’électricité nouvelles ou supplémentaires à partir de sources renouvelables”. Le texte de quatre articles n’affecte pas les demandes d’autorisation mais interdit la construction de nouvelles centrales de production d’électricité à partir de sources renouvelables “sous réserve d’une concession ou d’une autorisation non encore accordée ou autorisée, ou dans le cas où, au moment de l’approbation du projet de loi, les procédures d’autorisation ou de concession sont encore en cours”. Ceci ne s’applique pas aux installations de production d’électricité à partir de sources renouvelables destinées à l’autoconsommation.
Le projet de loi prévoit également que le Conseil régional adopte l’actualisation du Plan régional du paysage (PPR) dans un délai de 18 mois à compter de la date d’entrée en vigueur de son approbation et l’engage à adopter « toutes les initiatives prévues par la législation en vigueur pour garantir et favoriser le approbation rapide des décrets du ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique visés à l’article 20, paragraphe 1, du décret législatif n. 199 de 2021 et la loi régionale qui en résulte sur les zones adaptées conformément au paragraphe 4 du même décret législatif”. Le plan énergétique environnemental de la Région Sardaigne (Poires) doit également être mis à jour dans un délai de 18 mois.
La présidente de la Région Sardaigne, Alessandra Todde, répond à AGI sur l’arrêt des nouvelles installations de production à partir de sources d’énergie renouvelables en Sardaigne (vidéo de Roberta Secci)
Todde : “Ce n’est pas un moratoire”
“Ce n’est pas un moratoire. À l’heure actuelle, c’est le Far West et un vide réglementaire. Nous avons simplement pris le temps de dire que nous devions élaborer des règles et négocier avec l’État.” La présidente de la Région Sardaigne, Alessandra Todde, explique ainsi, dans un point de presse, la résolution approuvée aujourd’hui au Conseil sur l’arrêt de la construction de nouvelles installations de production d’énergie à partir de sources renouvelables sur l’île. “Nous avons simplement dit qu’en l’absence de règles, parce qu’il n’y a pas de carte des zones adaptées, qu’il n’y a pas de révision et d’harmonisation du plan paysager avec les zones intérieures, il est nécessaire de discuter de ces règles et nous ne voulons pas le faire. donc en l’absence d’un contexte qui puisse dire à ceux qui doivent installer les systèmes comment ils doivent le faire, nous avons donc demandé une suspension de 18 mois, non pas tant sur les autorisations que sur la mise en œuvre des systèmes, car qu’est-ce que c’est ? qui se produit est un changement irréversible.
Todde espère que 6 mois suffiront pour clarifier. 18 ont été indiqués à titre « de précaution »
“Il n’y a aucune intention punitive envers la transition écologique qui – je m’en souviens – doit avoir lieu. Nous avons encore deux centrales électriques au charbon qui doivent être démantelées”, a souligné Todde, en référence aux centrales électriques “Deledda” d’Enel à Portovesme (Sud de la Sardaigne). et celui de Fiumensanto (Sassari). “La question est que nous devons décider de notre territoire, où construire les centrales, où les implanter et comment ces centrales doivent être utiles par rapport au plan énergétique régional. Nous avons une consommation de 1,5 gigawatts par an ; la région tyrrhénienne Link transporte 3 et nous avons des demandes de plus de 58 gigawatts, donc la question est vraiment préoccupante. C’est donc une occupation démesurée. Nous voulons donc évidemment respecter les normes européennes, nous voulons nous situer dans le contexte dans lequel ces centrales doivent servir. l’industrie et les citoyens”. (“Nous avons dit que nous voulions ramener ce qui est écrit dans la Constitution, que le paysage est un atout et une valeur qui n’est pas négociable”, a soutenu Todde. “Il me semble qu’il y a eu beaucoup de négociations ces derniers temps. nous voulons remettre de l’ordre dans un vide dont beaucoup ont profité, certains légitimement, d’autres illégitimement”. “Nous avons hérité d’une situation d’inertie parce que cette situation de spéculation ne s’est pas créée en un mois et ne s’est pas créée au cours des trois derniers mois. mois de campagne électorale”, a souligné le président de la Région, “mais elle a été créée au cours des 3-4 dernières années, au cours desquelles objectivement la voix de la Région n’a jamais été entendue, ainsi que celle de beaucoup de ceux qui aujourd’hui se mettent au premier rang pour crier à la spéculation”.
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