La gendarmerie a appréhendé trois faussaires, dont deux membres du GIGN, en possession de faux billets en dollars d’une valeur de 2 milliards de francs CFA, selon l’Observateur. Deux des personnes impliquées sont des agents du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et font partie de la garde rapprochée d’une personnalité éminente de l’État. Il s’agit de A. Bitèye, connu sous le nom de “Thioko”, et M. Ndiaye, surnommé “Ayo”. Leur complice se nomme L. Gomis.
Selon le journal du Groupe futurs médias (GFM), le commandant de la brigade de recherches de Saly Portudal a exploité une information anonyme. Cette information faisait état de l’existence d’un vaste réseau de blanchiment de faux billets sur la Petite Côte, dirigé par des individus originaires de Dakar. Un dispositif de surveillance et de filature a été mis en place, ce qui a permis de surprendre les faussaires en train de trier des billets en dollars dans une valise.
Les deux membres du GIGN ont réussi à s’échapper lors de l’intervention de leurs collègues gendarmes, laissant derrière eux leur complice et la valise contenant les faux billets. Ce dernier a été arrêté et conduit à la brigade de Saly. Malgré une longue course-poursuite, “Thioko” et “Ayo” ont réussi à s’échapper.
Cependant, par malchance pour eux, ils ont laissé des indices sur les lieux du crime qui les ont démasqués : leur véhicule, leurs armes de service et leurs cartes professionnelles. “Cette découverte a surpris les forces de l’ordre de la brigade de Saly Portugal, qui ne s’attendaient pas à avoir affaire à des collègues corrompus”, rapporte L’Observateur. Les deux membres du GIGN ont été trahis. De plus, lors de leur interrogatoire, L. Gomis a avoué avoir été sollicité par les suspects pour blanchir les faux billets en dollars.
Les gendarmes de Saly ont localisé “Thioko” et “Ayo” à Dakar et ont alerté les éléments de la brigade de recherches de la capitale, qui se sont lancés à leur poursuite. Ils sont parvenus à les localiser et à les arrêter avant de les conduire à la brigade de recherches de Saly, sous la surveillance d’autres membres du GIGN, leurs collègues.
