2023-10-25 17:22:37
Le ministre de l’Intérieur Herbert Reul (CDU) après l’arrestation du suspect à Duisburg
Image : dpa
Comme le montre encore une fois l’affaire Duisburg, il est déjà assez difficile de suivre le monde coloré de la criminalité. On peut se plaindre des enquêteurs qui ont l’impression de travailler dans un état sisyphéen.
EC’est difficile à supporter pour l’État allemand et surtout pour ses citoyens, ce qui devient évident après une arrestation comme celle de Duisburg. Un ancien terroriste de l’EI, apparemment récidiviste et de nationalité allemande, qui a purgé sa peine et terminé « avec succès » son programme de sortie, est arrêté parce qu’il est soupçonné d’avoir planifié une attaque contre un événement pro-israélien.
Cela donne déjà assez à réfléchir. Mais ce qui est encore plus décevant est la nouvelle selon laquelle un service étranger a dû intervenir pour mettre les enquêteurs allemands sur la piste du suspect. Ce n’est pas la première fois, on dirait presque : c’est plutôt la règle selon laquelle l’Allemagne ne peut pas résoudre seule de tels cas.
L’État fait obstacle à ses autorités
Quelqu’un se souvient-il du débat sur « l’État de surveillance » allemand ? Cela existe à juste titre lorsqu’il s’agit de surveiller la police et les services de renseignement. Toutefois, dans de trop nombreux cas, la même chose s’applique au terrorisme et à la pédopornographie. La surveillance des autorités de sécurité va jusqu’à les empêcher de faire leur travail.
Cela va de la protection des données à la conservation des données en passant par les recherches en ligne. Comme cette affaire le montre encore une fois, il est déjà assez difficile de suivre le monde coloré du crime. On peut se plaindre des enquêteurs qui ont l’impression de travailler dans un état sisyphéen.
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