Argent : Grâce à cette leçon de mon père, j’ai pu acheter une maison

Que je sois assis devant le taximètre quand j’étais enfant pour éviter de gaspiller un centime ou que je zigzague à travers New York pour ne jamais avoir à payer de péage, les habitudes de mon père m’ont beaucoup appris sur l’économie. J’ai toujours utilisé l’argent à bon escient.

En tant que fils d’immigrants, ayant grandi pendant la Grande Dépression, il a appris la valeur de l’argent et l’a transmise à ses propres enfants. En suivant les traces de mon père, j’ai pu m’offrir une maison et une nouvelle voiture.

C’est comme ça que j’ai fait.

Les habitudes de mon père m’affectaient

Même à travers de petites choses, j’ai appris très tôt à faire attention à l’argent. Je peux réparer quelque chose moi-même. Pourquoi devrais-je payer quelqu’un pour faire ça ? En vieillissant, j’ai découvert que certaines des habitudes de mon père avaient déteint sur moi. Lorsque les vidéothèques faisaient fureur, je n’ai jamais eu à payer de frais de retard. En fait, je peux dire que je n’ai jamais payé de frais de retard pour quoi que ce soit.

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Quand mes amis à l’université ont utilisé leurs cartes de crédit chargé de gros achats, j’ai pris un travail à temps partiel. Je me suis toujours assuré d’avoir assez d’argent de poche. J’utilise souvent de l’argent liquide pour mieux équilibrer mes finances afin qu’il n’y ait pas de surprises lorsque les factures arrivent.

J’adore voyager et en tant que professeur, je peux profiter des mois d’été gratuits. De l’Amérique du Sud aux safaris en Afrique du Sud, il n’y a pas de limites aux destinations. Au lieu de cela, j’échange des hôtels chics contre des auberges moins chères ou des familles d’accueil. Je cherche sur Internet pendant des heures, parfois des jours, jusqu’à ce que je trouve le meilleur plan. Je n’ai jamais eu l’impression de manquer quelque chose et cela me permet de mieux connaître les locaux.

Je suis probablement l’une des rares personnes sans Uber ou Lyft sur mon téléphone. Je vais marcher pendant des heures ou utiliser les transports en commun avant d’utiliser un service de voiture. Toutes ces petites choses s’additionnent et je n’ai jamais été endetté.

J’avais l’habitude de faire mes emplettes pour obtenir mon remboursement d’impôt, mais j’ai réalisé que si je voulais être propriétaire, il fallait que quelque chose change. J’ai donc passé cinq ans à économiser toutes mes déclarations de revenus, à prendre des raccourcis et à faire des petits boulots jusqu’à ce que j’aie l’acompte sur une maison. J’ai vu à quel point mon père avait peu besoin d’être heureux et j’ai essayé de l’imiter.

Son épargne est peut-être allée à l’extrême parfois, mais je suis toujours son exemple

La diligence de mon père avec l’argent peut parfois être exagérée. Mais vous pouvez toujours voir son visage s’illuminer lorsqu’il reçoit quelque chose gratuitement ou en solde. Je ressens la même chose, mais j’aime aussi un peu de luxe de temps en temps.

Il y a quelques années, lorsque Corona a frappé, j’ai pu m’acheter une petite maison dans le nord de l’État de New York. C’était serré, mais je savais que j’avais les moyens de m’en sortir. Pour le dépôt J’ai utilisé l’argent que j’ai soigneusement économisé pendant cinq ans. J’ai acheté des meubles d’occasion auprès d’entreprises fiables pour décorer et j’ai pris des articles d’occasion pour ma maison confortable.

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Bien que ce ne soit pas particulièrement pratique, j’essaie de réduire les coûts et de faire ce que je peux : construire des meubles, peindre et même concevoir mon propre jardin. Beaucoup de gens auraient rénové la maison en un clin d’œil, mais j’y travaille. J’ai appris qu’être créatif est beaucoup plus amusant que d’acheter sur un catalogue. Si je ne peux pas utiliser quelque chose, je le loue pour aider à l’entretien.

Mon père est récemment venu nous rendre visite et ensemble nous avons réparé un vieux tabouret au lieu d’en acheter un nouveau. Il est devenu grand. Ne gaspillez jamais rien. J’aime aussi les bonnes affaires – et cela rend ma vie plus riche.

Cet article a été traduit de l’anglais par Klemens Handke. Vous pouvez trouver l’original ici.