Après un incident chez Alaska Airlines : le 737 Max apparaît à nouveau comme l’enfant à problèmes de l’avionneur américain Boeing

Plus un avion vole haut, plus la pression atmosphérique est basse. Votre corps ne peut pas supporter les faibles niveaux d’oxygène de l’air raréfié, c’est pourquoi la pression dans la cabine d’un avion est augmentée. Il s’agit d’éviter que les passagers ne s’évanouissent. Heureusement, le Boeing d’Alaska Airlines ne volait qu’à une altitude de 5 000 mètres : la différence de pression était donc moins grande qu’à 10 000 mètres, altitude à laquelle les avions volent souvent.

Outre la hauteur de vol, la taille du trou dans le fuselage est également importante. Plus le trou est grand, plus la force avec laquelle les objets ou les personnes sont aspirés est grande. En d’autres termes, cela aurait pu être pire.

La clé est maintenant de découvrir comment le trou dans le fuselage du Boeing 737 Max 9 d’Alaska Airlines s’est formé. Cette affaire fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de la compagnie aérienne et des autorités aéronautiques américaines. Entre-temps, Alaska Airlines immobilise au sol les 65 avions du même type.