Les Femmes socialistes ont appelé à la grève et à voter pour les partis féministes lors des prochaines élections. Cette action a pour objectif de revendiquer les droits des femmes et de mettre fin aux inégalités de genre persistantes dans la société. Dans cet article, nous allons explorer les motifs qui ont incité Les Femmes socialistes à prendre cette décision et l’impact potentiel qu’elle peut avoir sur le paysage politique français.
Les Femmes socialistes suisses ont lancé leur année politique lors de leur assemblée de samedi à Berne. Lors de cet événement, les femmes socialistes ont décidé de se mobiliser pour la grève du 14 juin et pour les élections fédérales. Elles ont également décidé de soutenir le référendum contre la réforme des caisses de pension.
Les Femmes socialistes suisses ont discuté de leurs revendications pour la grève féministe. La réduction du temps de travail était la priorité. “Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps”, a déclaré Tamara Funiciello, co-présidente des Femmes socialistes suisses. Elles ont également demandé que l’accueil extra-familial des enfants soit financé par la société dans son ensemble et que l’âge de la retraite soit abaissé pour les travailleurs physiquement pénibles.
Les femmes ont souligné que lors de la dernière législature, malgré une forte proportion de femmes au Parlement, les rapports de majorité échouent concernant la protection financière des femmes.
“Pour faire avancer les choses lors de la prochaine législature concernant les rentes et les salaires des femmes, il faut que plus de forces de gauche et féministes soient élues au Parlement le 22 octobre. Les simples efforts ne suffisent pas !”, a déclaré Martine Docourt, également co-présidente, citée dans le communiqué.
Des femmes “fortes” se présentent dans toute la Suisse pour les élections fédérales. Des apéros politiques féministes seront l’élément central de la campagne.
Le projet de réforme des caisses de pension adopté lors de la session de printemps a également largement mobilisé les femmes présentes. Elles ont décidé à l’unanimité de soutenir le référendum contre ce texte.
“En automne 2022, on nous promettait encore en grande pompe d’améliorer les rentes des femmes”, a rappelé Martine Docourt. “Avec cette réforme, on n’a pas avancé d’un iota. Au contraire.”
Dans le cadre de la discussion sur la réforme des caisses de pension, le Comité directeur a été chargé par la base de suspendre l’affiliation des Femmes socialistes à Alliance F.
Les quelque 200 membres présentes ont également discuté de la diversité du mouvement féministe et ont adopté un document s’opposant à toute tentative de division de la droite.
Des élections ont également eu lieu. Julia Baumgartner remplace Gina La Mantia en tant que secrétaire centrale de la formation. La Fribourgeoise Marion Sugnaux, la Bernoise Moana Mika et Tanja Blume (représentante de la JS Suisse) font désormais partie de la direction.
