L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé, dimanche, à des “mesures collectives” pour empêcher les profanations répétées du Coran.
Cela ressort de l’intervention d’Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’organisation, lors d’une réunion d’urgence qui s’est tenue dimanche après-midi à Djeddah pour discuter de l’incinération d’une copie du Saint Coran en Suède le premier jour de l’Aïd al-Adha, selon un communiqué de l’organisation.
Le communiqué ajoute que Taha a exhorté les États membres de l’OCI à adopter une position commune et à prendre des mesures collectives pour empêcher la répétition de tels incidents de profanation du Saint Coran et d’offenses envers notre noble prophète Mohamed, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui.
“Malheureusement, lors de ce premier jour de la fête religieuse, alors que tous les musulmans du monde entier célébraient l’événement, un acte ignoble de profanation du Saint Coran a été commis devant la grande mosquée de Stockholm, la capitale de la Suède”, a déclaré le Secrétaire général de l’OCI.
Il a indiqué que la réunion avait pour objectif de discuter des mesures appropriées à prendre en réponse à cette violation.
Hussein Taha a souligné l’importance d’envoyer un message clair indiquant que les actes de profanation du Saint Coran et d’insulte envers le Saint Prophète Mohamed, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui, ainsi que les symboles islamiques, ne sont pas de simples incidents islamophobes.
Il a souligné la nécessité de rappeler constamment à la communauté internationale qu’il est urgent d’appliquer le droit international, qui interdit clairement tout appel à la haine religieuse.
La réunion du comité exécutif a été organisée à l’invitation de l’Arabie saoudite, qui préside le sommet islamique actuel et le comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique, selon le communiqué.
Mercredi, un Suédois d’origine irakienne de 37 ans, Salwan Momika, a déchiré et brûlé un exemplaire du Coran devant la grande mosquée de Stockholm, après avoir reçu l’autorisation de la police pour organiser cette manifestation conformément à une décision de justice, ce qui a suscité un large éventail de condamnations dans les mondes arabe et islamique.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit en Suède, où vivent plus de 600 000 musulmans. Le 21 janvier, le chef du parti danois d’extrême droite “ligne dure”, Rasmus Paludan, a brûlé un exemplaire du Coran près de l’ambassade de la Turquie à Stockholm, sous la protection de la police.
*Traduit de l’arabe par Mourad Belhaj
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