Nouvelles Du Monde

Appel au dialogue pour une situation postélectorale stable au Sénégal

Appel au dialogue pour une situation postélectorale stable au Sénégal

Fatick, 16 jan (APS) – Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a une fois de plus appelé mardi à un dialogue entre les acteurs politiques du Sénégal pour “préserver une situation post-électorale stable” en vue de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

“Il faut dialoguer pour préserver une situation post-électorale stable, apaisée, permettant au président sénégalais qui sera élu de gouverner de la façon la plus sereine”, a-t-il déclaré.

Alioune Tine effectuait une tournée dans la région de Fatick (ouest) pour dialoguer et sensibiliser les différents acteurs nationaux sur la situation politique tendue du pays, en perspective de la prochaine présidentielle.

Des personnalités de l’opposition sénégalaise, dont les candidatures à la présidentielle ont été rejetées en raison de doublons ou d’électeurs non identifiés sur la liste électorale, appellent à davantage de transparence dans la gestion du processus électoral.

Sur les 93 prétendants qui avaient déposé un dossier de candidature devant le Conseil constitutionnel, seuls 21 ont réussi à passer l’étape du contrôle des parrainages. Les candidats refusés dénoncent un manque de transparence.

Lire aussi  Le CNRC a rapporté « négligemment » un livre controversé sur la trahison d'Anne Frank | Médias

Selon Alioune Tine, “la question de l’élection présidentielle n’est pas seulement l’affaire des candidats ou de la régulation mais une affaire de la société civile, qui doit veiller, contrôler et surveiller pour garantir une élection transparente et pacifique”.

“C’est aussi l’affaire du citoyen. C’est son sacre. Il faut que le citoyen pèse pour qu’on ait des élections crédibles, et ainsi éviter les moments de violences inouïes qu’on a traversés”, a-t-il ajouté en référence aux mois de tension autour de l’affaire Ousmane Sonko, du nom du principal opposant sénégalais.

Ce dernier est détenu en prison depuis avril 2023 pour “appel à l’insurrection, actes de nature à compromettre la paix publique”, entre autres.

Le fondateur d’Afrikajom Center soutient que la “priorité” du président élu après la prochaine présidentielle sera de “reconstruire l’unité nationale” et de “réconcilier” ses compatriotes après ces moments de tension.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT