Alors que les combats et les bombardements se poursuivent dans la bande de Gaza, treize ONG ont appelé, mercredi 8 novembre, à un “cessez-le-feu immédiat” dans l’enclave palestinienne et à “garantir l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et le respect du droit international humanitaire”. Ces organisations, dont Médecins sans frontières et Amnesty International, “appellent Emmanuel Macron et les chefs d’Etat et de gouvernement et dirigeants mondiaux présents à Paris jeudi [dans le cadre d’une conférence sur Gaza] à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu immédiat” ont-elles écrit dans un communiqué commun, à la veille de la conférence humanitaire organisée à l’Elysée. Plus tôt dans la journée, la présidence française avait estimé que tout le monde avait “intérêt à ce que la situation humanitaire s’améliore à Gaza, y compris Israël”. Suivez notre direct.
Le Hamas accuse l’ONU de “collusion” avec Israël. Le mouvement islamiste palestinien a accusé dans un communiqué mercredi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de “connivence” avec Israël dans le “déplacement forcé” de la population du nord de la bande de Gaza vers le Sud. Il a accusé l’UNRWA d’avoir laissé la population palestinienne “sans abri, sans eau, sans nourriture, ni traitement” et d’avoir “fait la sourde oreille face aux cris de douleur et de souffrance”.
“Pas d’occupation” en vue à Gaza, selon la diplomatie israélienne. Israël “ne réoccupera pas la bande de Gaza” a assuré Ron Dermer, dans un entretien à la chaîne américaine MSNBC, diffusé mardi soir. “Une fois que le Hamas ne sera plus au pouvoir, et après le démantèlement de son infrastructure, Israël devra avoir une responsabilité générale de sécurité pour une période indéfinie” a-t-il déclaré. Benyamin Nétanyahou a affirmé lundi qu’Israël devrait assurer dans l’enclave palestinienne “la responsabilité globale de la sécurité” à la fin des combats.
Le G7 plaide pour des “pauses et couloirs humanitaires” à Gaza. Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont plaidé mercredi à Tokyo pour cette solution afin de protéger les civils. Ils ont dans le même temps réaffirmé le droit d’Israël de “se défendre” contre le Hamas. Les chefs de la diplomatie du G7 ont par ailleurs exhorté l’Iran à ne pas soutenir le mouvement terroriste palestinien et le Hezbollah libanais, et à ne rien faire qui puisse “déstabiliser le Moyen-Orient”.
“Pas de trêve humanitaire sans le retour des otages.” Le ministre de la Défense israélien a martelé, mardi, son refus d’une trêve humanitaire sans libération des plus de 240 personnes enlevées, selon le décompte communiqué par les autorités israéliennes, lors des attaques meurtrières du Hamas, le 7 octobre.
