Des corners, des coups francs, un bloc haut et des…
Des corners, des coups francs, un bloc haut et des occasions. Les Angloys ont poussé leur avantage. Bergerac s’est fait peur, comme sur ce dégagement de la tête de Maisonneuve (22e), flirtant avec sa propre barre transversale. Puis quand les locaux ont enfin remis le nez à la fenêtre, Escarpit ne parvenant pas à conclure (31e), Dos Santos a frappé pour les Angloys. De 25 mètres, d’une belle balle enroulée, il trompait Pauchet pour égaliser.
Oui, pour égaliser, car Bergerac avait surpris tout le monde dès le coup d’envoi. Une partie des spectateurs n’avaient pas encore leur barquette de frites en main que Maisonneuve se présentait seul face à Lesec après trente secondes de jeu (1-0, 1re). Curieusement, cette ouverture du score a donné le coup d’envoi de la domination basque.
Anglet fléchit
Après le but de Dos Santos, Anglet a appuyé encore. Essogo était trop court sur un centre de Dubernet (36e). Les trois attaquants de Bergerac n’avaient d’autre choix que de tout miser sur des exploits personnels et, malgré la vivacité d’Heguiabehere sur le flanc droit, Lesec n’avait pas grand-chose à faire.
La pause intervenait après un léger mieux côté BPFC. Un sursaut que la formation d’Erwan Lannuzel allait confirmer dès le départ de la seconde période. Les Périgourdins mettaient le pied sur le ballon, parvenaient aussi à mieux se sortir du pressing et franchissaient le premier rideau.
Les Angloys reculaient un peu, puis plus franchement. Jusqu’à ne quasiment plus voir le ballon. Toutefois, Bergerac n’inquiétait pas réellement Lesec, hormis sur un centre de Ducros que Damien Fachan mettait au-dessus (62e), sous les yeux de son frère Marc, défenseur central des Genêts.
Lannuzel remplaçait ses joueurs d’aile, rajoutant un peu de punch à son attaque. Anglet fléchissait pour de bon à un quart d’heure de la fin, en se laissant surprendre par une récupération haute locale. Escarpit, en face-à-face, donnait l’avantage au BPFC (2-1, 76e).
Le coup de trop pour les Basques, touchés aussi physiquement par leur pressing de la première période. Elissalt frappait de loin (81e), Dos Santos répliquait (83e) mais c’était bien Bergerac qui maîtrisait la fin de cette seconde période. Lesec boxait un coup franc de Soubervie (86e), Pélican partait seul au but et marquait, avant de constater que l’arbitre assistant avait levé son drapeau (88e).
Dans les arrêts de jeu, Bitsamou trouvait le poteau angloy (90e+1), Elissalt croisait ensuite trop sa frappe (90e+2). Un manque de réalisme sans conséquence, l’ultime coup franc des Basques n’a rien donné.
