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Andrè Schuen se consolide avec un récital de lieder Schumann

Andrè Schuen se consolide avec un récital de lieder Schumann

2023-08-25 12:22:17

  • Canonique de Santa Maria de Vilabertran / Schubertíada
  • 24 août 2023

Encore une fois un récital lyrique du plus haut niveau dans la canonique de Santa Maria de Vilabertran. A cette occasion, le baryton Andrè Schuen et le pianiste Daniel Heide ont émerveillé le public de la Schubertiade avec un programme consacré à la production stimulante du lied que Robert Schumann a écrit en Équateur au XIXe siècle.

Schuen, qui se produit pour le septième été consécutif au festival de l’Empordà, combine son côté lyrique, interprétant des rôles mozartiens sur les principaux théâtres du monde, avec une vocation et un talent indiscutables pour le genre de la chanson romantique. Lorsqu’il approfondit l’intimité de ce répertoire liederistique, sa voix impressionne par l’admirable gradation des registres et des possibilités qu’il chérit, passant de montées fortes et enracinées à une maîtrise catégorique du le plus pieux qui commence par une voix de poitrine haletante ou un doux chant de fausset. De plus, le timbre, tant dans l’aigu que dans le grave, reste toujours flamboyant, avec une résonance harmonique sonore et un coussin d’air soutenu qui allonge les phrases. Heide est le pianiste accompagnateur régulier de Schuen et ensemble, ils forment un tandem synchrone qui transmet une confiance et une compréhension mutuelles sur scène.

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Les deux musiciens ont commencé le récital avec quatre chansons libres sur des vers de Joseph von Eichendorff, exigeants dès le début pour Schuen, tant dans la projection des décibels que dans la délicate maîtrise du volume. Le concert s’est poursuivi avec le cycle L’arrondissement de Leader, basé sur des textes du même poète, qui un jour plus tôt avait déjà interprété Dorothea Röschmann sous un regard moins équilibré mais tout aussi captivant. Dans sa version particulière de ce cycle, le chanteur d’origine tyrolienne s’est déplacé, par exemple, dans l’esquisse des intervalles magiques du célèbre Soirée bouche ou dans la lamentation nocturne et angoissante de Crépuscule. Dans la deuxième partie, mise en avant absolue des seize chansons du l’amour du poète, inspiré des rimes de Henrich Heine, que Schuen et Heide ont enchaînées avec maîtrise et sensibilité, culminant dans des moments saisissants, comme la progression mélodique au piano deJe n’ai aucune rancune ou la plaine rêveuse, avec la voix absolument exposée, deJ’ai pleuré dans le rêve.



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