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Amende pour l’entreprise responsable de l’entretien de la route 172

Amende pour l’entreprise responsable de l’entretien de la route 172

Une entreprise responsable de l’entretien d’une section de la route 172 a été sanctionnée pour ne pas avoir informé le ministère des Transports et de la Mobilité durable de l’état de la route, laissant deux autobus de Sacré-Cœur, sur la Côte-Nord, bloqués sur la route pendant 15 heures en raison du verglas.

L’entreprise Fernand Gilbert devra payer une pénalité de 4649 $ au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Le ministère a décidé de réprimander l’entrepreneur pour avoir omis d’aviser qu’il ne pouvait pas continuer ses opérations sur la route 172 en raison des conditions météorologiques le 9 décembre dernier.

Résultat : deux autobus transportant une quarantaine de personnes au total ont dû attendre 15 heures en bordure de la chaussée, sans nourriture ni eau, avant d’être escortés.

Josée Claude Mélany et ses collègues du CPE Grain de soleil à Sacré-Coeur espèrent que leur mésaventure permettra d’apporter les correctifs nécessaires.

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La mairesse de Sacré-Cœur, Lise Boulianne a partagé les revendications des usagers de la route. «[On voudrait] un meilleur entretien d’abord en hiver. Il y a certains tronçons de la route qui devraient avoir une réfection qui soit faite parce que la route est dans un état lamentable à certains endroits. Et bien sûr, la couverture cellulaire. Ça, on y tient, on va faire toutes les démarches possibles pour que ça se réalise», a soutenu la mairesse.

«Comme c’est une route avec un débit journalier moyen annuel de moins de 2500 véhicules, c’est une route qui est partiellement dégagée. C’est environ trois mètres de dégagement au centre de la chaussée qui est exigé au contrat. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas sécuritaire. Les abrasifs sont épandus tels qu’il se doit et dans les courbes, le dégagement est de plus de cinq mètres. C’est sur cet élément-là que la municipalité veut discuter», a dit Mme Girard. Une rencontre est prévue d’ici la fin du mois pour discuter des solutions possibles. Chez Fernand Gilbert, l’entreprise n’a toujours pas retourné nos appels.
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