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Alunissage réussi et reprise des opérations pour le module lunaire japonais Slim

Alunissage réussi et reprise des opérations pour le module lunaire japonais Slim

L’agence spatiale japonaise a suggéré lundi que le courant ait pu être rétabli à bord du module Slim, qui s’est posé il y a quelques jours dans un cratère lunaire. Selon elle, le module a “repris ses opérations” et donc ses “observations scientifiques” avec la caméra embarquée.

Publié le: 29/01/2024 – 01:54

Temps de lecture: 3 minutes

Le module lunaire japonais Slim (Smart Lander for Investigating Moon) a “repris ses opérations”, a annoncé lundi 29 janvier l’agence spatiale japonaise (Jaxa), suggérant que le courant avait pu être rétabli à bord. “Hier soir, nous avons réussi à établir la communication avec Slim”, a écrit la Jaxa sur le réseau social X, ex-Twitter.

“Nous avons immédiatement commencé les observations scientifiques” avec la caméra embarquée, a précisé l’agence, qui a également posté une photographie prise par le module montrant le rocher baptisé “Toy Poodle”, sur le sol lunaire.

Le module Slim avait réussi le 20 janvier un alunissage historique à 55 mètres de sa cible initiale, soit un très haut degré de précision, faisant du Japon le cinquième pays au monde à réussir à se poser sur le satellite naturel de la Terre après les États-Unis, l’URSS, la Chine et l’Inde.

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Mais la Jaxa avait annoncé peu après que Slim ne pouvait pas utiliser ses panneaux solaires la contraignant à couper son alimentation électrique moins de trois heures après l’alunissage, pour économiser ses batteries en vue d’un éventuel redémarrage.

Elle avait dit espérer rallumer Slim quand l’angle du Soleil aurait changé dans la zone de son alunissage, permettant aux rayons solaires d’atteindre ses panneaux photovoltaïques.

Avant d’être éteint, l’engin a pu débarquer normalement ses deux mini-rovers, censés mener des analyses de roches provenant de la structure interne de la Lune (le manteau lunaire), encore très mal connue. L’un de ces deux astromobiles est une sonde sphérique baptisée SORA-Q, à peine plus grande qu’une balle de tennis, capable de modifier sa forme pour se déplacer sur le sol lunaire. Elle a été développée par la Jaxa, en partenariat avec le géant japonais du jouet Takara Tomy.

De nombreuses tentatives soldées par des échecs

Plus de 50 ans après les premiers pas humains sur la Lune – effectués par les Américains en 1969 – le satellite naturel de la Terre est redevenu l’objet d’une course mondiale.

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Le programme américain Artémis prévoit de renvoyer des astronautes sur la Lune, un projet récemment reporté à septembre 2026, avec à plus long terme la construction d’une base permanente sur place. La Chine a des projets concurrents similaires.

Les deux premières tentatives d’alunissage du Japon avaient mal tourné. En 2022, une sonde de la Jaxa, Omotenashi, embarquée à bord de la mission américaine Artémis 1, avait connu une défaillance fatale de ses batteries peu après son éjection dans l’espace.

Et l’an dernier, un alunisseur de la jeune entreprise privée japonaise ispace s’était écrasé à la surface de la Lune, ayant raté l’étape cruciale de la descente en douceur.

Atteindre la Lune reste un immense défi technologique, même pour les grandes puissances spatiales : l’entreprise privée américaine Astrobotic, sous contrat avec la Nasa, a aussi échoué début janvier à poser son premier engin sur la Lune.

Avec AFP
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