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Alliance Renault Nissan : voici ce qui change

Alliance Renault Nissan : voici ce qui change

UN SAUT APRÈS DES DÉCENNIES – La nouvelle est sensationnelle : la structure sociale de l’alliance entre Renault et Nissan verra bientôt une profondeur monnaie qui affectera les deux grands partenaires. L’annonce est intervenue après près de quatre mois d’intenses pourparlers qui, selon des sources du ReuterIls étaient plutôt occupé notamment pour les questions liées au partage de la propriété intellectuelle aussi parce que Renault a pris des mesures pour construire une série d’accords avec des entreprises extérieures à celles qui forment l’Alliance. Un signe de ces difficultés transparait des propos de Luca De Meo qui parlait d’un “train au départ et de voyageurs qui devaient décider s’ils devaient monter à bord” (qui les nouvelles). Dans le communiqué de presse, nous lisons que “l’objectif ambitieux est de renforcer davantage les liens de l’Alliance et maximiser la création de valeur pour toutes les parties prenantes avec une approche en trois étapes ». Le premier envisage une relance du partenariat avec des projets opérationnels à forte création de valeur basés en Amérique latine, en Inde et en Europe et qui se développeront en fonction des marchés, des véhicules et des technologies. Il n’y a pas grand chose de révolutionnaire dans cette partie de l’accord, mais les choses changent déjà à la lecture de la deuxième phase.

TOURBILLON D’ACTIONS – En fait, le deuxième point parle de la façon dont “Nissan investirebbe à Ampère, l’entreprise électrique et logicielle créée par le Groupe Renault pour en devenir un actionnaire stratégique.” On sait qu’Ampère (le physicien français qui a introduit le concept d’intensité de courant s’appelait André-Marie Ampère) est le nom d’une des nouvelles divisions du Groupe Renault qui pourrait être coté en bourse déjà cette année (qui en savoir plus).

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Le communiqué ne précise pas le montant de cette part, mais une personne proche des négociations, citée par Actualité automobileil a déclaré que Nissan est prêt à investir jusqu’à 15%. Les affaires liées à Moteur à combustion interne verrait Renault comme actionnaire avec 40 %, Geely avec 40 % tandis qu’une compagnie pétrolière en aurait 20 %, cette dernière apportant son expertise dans le développement de l’hydrogène vert et l’infrastructure nécessaire pour le distribuer afin de rendre abordables les voitures à pile à combustible. . Seconde Reuter l’entreprise en question serait la plus puissante Aramcole producteur de pétrole public saoudien qui s’intéresse évidemment aussi aux moteurs à combustion interne.

Plus disruptive encore est la troisième phase, au terme de laquelle « le groupe Renault et Nissan maintiendraient un 15 % de participation croisée, avec un engagement de conservation (engagement de ne pas vendre avant une période préétablie) et une obligation de limiter les détentions. Ils seraient tous deux en mesure d’exercer librement je droit de vote liée à la participation directe de 15%, avec un plafond maximum de 15%”.

RÉVOLUTION D’ENTREPRISE – Cette simple phrase marque en réalité un changement profond dans les participations croisées entre Renault et Nissan, qui ont longtemps été source de tension et de frustration au sein de nissan parce que beaucoup biaisé en faveur des Français (Renault détient désormais 43% de Nissan et ce dernier 15% de Renault). Cette inégalité était un « vestige » du renflouement que Renault a effectué en faveur de Nissan : la société japonaise était au bord de la faillite en 1999 et la société française l’a récupérée en acquérant une participation majoritaire qui bénéficie également de bons privilèges en matière de droit de vote.

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Les relations ont été compliquées par l’arrestation au Japon en 2018, pour des raisons fiscales et financières jamais totalement éclaircies, de l’ancien président de l’Alliance Carlos Ghosn, expression de Renault. Le top manager, après s’être enfui au Liban, s’est déclaré « victime d’un terrain‘ et a pris plusieurs cailloux de ses chaussures (qui en savoir plus). Ce rééquilibrage des actions faciliterait les relations entre Renault et Nissan car la revue des relations sociales dite du Restated Alliance Master Agreement a également fait l’objet de discussions.

UNE CONFIANCE À VENDRE – Descendre à 15 % de l’actionnariat « Le Groupe Renault céderait 28,4% de ses actions Nissan dans un fonds fiduciaire La France, où les droits de vote seraient « neutralisés » pour la plupart des décisions mais où les droits économiques (dividendes et produits de cession d’actions) iraient toujours entièrement au bénéfice du Groupe Renault jusqu’à la cession des actions. Le Groupe Renault ordonnerait au fonds fiduciaire de vendre les actions Nissan dans un processus ordonné et organisé si les conditions économiques sont raisonnables pour le Groupe Renault, mais n’aurait aucune obligation de les vendre dans un délai précis et prédéterminé.” . Cet ensemble substantiel d’actions continuerait donc à apporter des avantages économiques à Renault, mais n’aurait pas de pouvoir de décision car il est déposé dans un trust. L’Alliance Operating Board continuerait d’être l’organe de coordination et l’opération serait soumise aux conseils d’administration du Groupe Renault et de Nissan pour approbation finale.

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AU NOM DU VE (CONNECTÉ) – Même la grande société de semi-conducteurs, Qualcommcela devrait entrez Ampèrequi se concentrera principalement sur le développement et la vente de véhicules électriques et donc conformes à la prochaine réglementation européenne stricte sur les émissions, qui aboutira à l’arrêt total des ventes de véhicules à moteur à combustion interne en 2035, sauf révisions en 2026. En fait Qualcomm a déjà un partenariat important avec Renault et LG pour l’infodivertissement embarqué OpenR Link (qui l’actualité) et les liens se resserreront à nouveau.

Nissan et sa filiale Mitsubishi Motors auront accès aux technologies Ampère pour leurs gammes européennes, bien que Nissan devrait continuer à travailler sur ses propres technologies EV, selon une source anonyme. Le fil conducteur de cet accord, qui pourrait être explicité dès février, est que la transition électrique se poursuit (pour son propre compte par rapport aux métiers traditionnels), mais elle est coûteuse et nécessite donc de nouveaux financements. Les nouveaux partenaires technologiques s’occupent également de la partie électronique et info-télématique, des « composants » désormais au même niveau que la mécanique, ce qui montre à quel point les voitures de Renault seront informatisées et connectées.

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