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Diffusion Gueldre
Nouvelles de l’ONS•
Le premier jour du procès contre le principal suspect d’une série d’attaques contre l’entreprise fruitière De Groot de Hedel a fait l’objet de nombreuses discussions. Ali G. a voulu invoquer son droit au silence, mais il n’a pas pu, un journaliste présent de Diffusion Gueldre.
Le juge et les procureurs ont régulièrement réussi à provoquer une réaction de l’homme de 38 ans originaire de Bussum. La justice essaie de le tromper, a déclaré G. “Vous dites que je suis impliqué, mais je dis qu’Ali n’a rien à voir avec ça.”
La campagne de terreur a commencé après que De Groot ait signalé à la police une cargaison de cocaïne trouvée. Quelques jours plus tard, des SMS menaçants sont arrivés à l’entreprise fruitière, la tenant pour responsable de la perte des médicaments. Lorsque l’entreprise a refusé de payer, des années de campagne de terreur.
Après une opération d’infiltration par la police, G. a été arrêté il y a deux ans. Au total, environ 25 suspects ont été arrêtés, dont certains ont déjà été condamnés. Le demi-frère de G. a déjà été emprisonné pendant dix ans.
Nouvelles attaques
Ali G. a récemment été transféré à l’établissement extra sécurisé de Vught. Cela s’est produit parce qu’il aurait demandé à un codétenu de commettre de nouvelles attaques pour lui, cela est devenu clair devant le tribunal aujourd’hui. Le codétenu a été très choqué par cela et a sonné la cloche.
Bien que le suspect ait eu l’intention de garder le silence, G., visiblement irrité, a voulu dire quelque chose à propos de cette allégation. Selon lui, il a été “escroqué”. Il a qualifié l’histoire du codétenu de “douteuse”. L’homme doit être entendu par le tribunal d’Ali G., a-t-il précisé.
Et G. voit plus de raisons pour lesquelles il devrait être piégé. Par exemple, selon lui, un téléphone qui lui a été saisi près d’un an et demi plus tôt n’a pas été lu correctement. Les données pouvant être liées à ce téléphone crypté contiendraient pour lui des informations à décharge.
Selon Ali, la justice le sait depuis longtemps, mais les autorités d’enquête le retiennent. Mardi, le ministère public vous fera savoir exactement ce que cette enquête sur ce téléphone crypté a produit.
Quatre jours
Le dossier contient pas mal de messages interceptés entre complices de G. qui, selon la justice, auraient perpétré des attentats en son nom. Interrogé à ce sujet, le suspect ne peut s’empêcher de briser son droit de garder le silence : “Vous n’utilisez que des informations qui m’incriminent. Vous omettez les informations disculpatoires !”
Quatre jours ont été réservés au procès. Mercredi, G. entendra quelle peine est réclamée contre lui.