Al-Khelaifi (PSG) mis en examen pour enlèvement et torture – Corriere.it

Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelafi, mis en examen depuis fin janvier à Paris après la plainte déposée par un homme d’affaires franco-algérien, qui l’accuse d’enlèvement et de torture. Lundi, le tribunal de Paris a désigné trois juges d’instruction pour mener l’enquête. Au coeur de l’affaire, le vol du téléphone portable et de documents confidentiels de Nasser Al-Khelafi, entré en possession de l’homme d’affaires franco-algérien Tayeb Benbderrahmane. Dès son arrivée au Qatar le 13 janvier 2020, Benbderrahman a été arrêté et détenu pendant six mois en prison.

L’homme affirme que Nasser Al-Khelafi est à l’origine de son arrestation et des mauvais traitements subis en prison – qu’il définit comme arbitraires et illégaux – malgré le fait que les deux étaient parvenus à un accord entre les avocats et que les documents avaient été restitués. Benbderrahmane a pu quitter le Qatar en novembre dernier après avoir signé un accord de confidentialité dans lequel il s’engageait à ne pas divulguer de documents sensibles sur Al-Khelafi. Ces documents pourraient être quelques vidéos du président du PSG avec son amant, ou des conversations avec Jrme Valcke, manager de la FIFA, et avec l’Emir du QatarTamim ben Hamad Al Thani, sur l’organisation de la Coupe du monde ou encore sur l’attribution des droits télévisuels.

Al-Khelafi également président du groupe de télévision beIn Media, et était soupçonné d’avoir conclu un pacte illégal avec Valcke sur la vente des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030

. Lui et Valcke ont été acquittés de cette accusation en Suisse, en première instance et en appel, entre 2020 et 2022. L’existence des documents et vidéos incriminants a été révélée dans une autre procédure judiciaire, qui voit Tayeb Benabderrahmane et deux anciens policiers mis en examen pour corruption. . Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir fourni au PSG des informations confidentielles obtenues auprès des deux anciens agents, et d’avoir tenté de faire chanter l’entreprise et l’émirat avec d’autres informations compromettantes.