Jérusalem, ville sainte pour les trois grandes religions monothéistes, est actuellement le théâtre de violents affrontements dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam. Depuis plusieurs semaines, des heurts ont éclaté entre des Palestiniens et la police israélienne à l’intérieur de la mosquée, suscitant l’indignation de la communauté musulmane. Malgré les appels à la désescalade, les tensions restent vives et la situation reste tendue dans la ville sainte qui a déjà connu de nombreux conflits au fil des siècles. Dans cet article, nous reviendrons sur les enjeux qui sous-tendent ces affrontements et les conséquences qu’ils pourraient avoir sur une région déjà fortement impactée par les violences.
Des affrontements ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi sur l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, entre la police israélienne et des fidèles palestiniens. Plus de 350 personnes ont été arrêtées. Selon David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’IRIS et spécialiste du Moyen-Orient, le contexte est particulièrement inflammable en raison de la composition du gouvernement israélien et de la présence de ministres d’extrême droite, ce qui accentue le risque de déflagration. Ces tensions surviennent en plein ramadan et à l’approche de la Pâque juive.
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