Hubert Falco est arrivé, ce lundi 25 mars, le visage fermé, accompagné de son avocat maître Thierry Fradet. Mais aussi entouré d’un comité de soutien bien plus fourni que lors de son procès en première instance, l’an dernier à Marseille.
L’ex-maire de Toulon, jugé en appel ce lundi matin à Aix-en-Provence dans “l’affaire du frigo”pourra cette fois compter sur le soutien moral d’une bonne dizaine de proches à ses côtés, parmi lesquels les élus Laurent Bonnet, Erick Mascaro, Robert Cavanna, Laurent Jérôme ou encore le maire du Revest Ange Musso et l’architecte Corinne Vezzoni.
La petite salle du Palais Monclar affiche complet
C’est à 8h36 que s’est ouvert le procès, par le rappel de la procédure. Interrogé par le président du tribunal Alain Vogelweith, Hubert Falco a juste déclaré que son appel portait à la fois sur la culpabilité et sur la peine. Place, désormais, au récapitulatif des faits, qui devrait durer de longues minutes. Face aux juges, la petite salle du Palais Monclar affiche complet.
L’ancien élu est poursuivi pour de présumés détournements de fonds publics entre le 2 avril 2015 et le 31 décembre 2018 au préjudice du conseil départemental du Var. Dans le viseur de la justice: les repas dont a bénéficié Hubert Falco à la cantine de l’hôtel des Lices, siège du Département. Le maire de Toulon était “l’invité permanent” de Marc Giraud, président du conseil départemental (une fonction qu’Hubert Falco avait lui-même occupée jusqu’en 2002).
2024-03-25 11:33:00
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