Sur le plateau de “C’est pas tous les jours dimanche” cette semaine, Émilie s’indigne de la question que lui a posée Actiris. La jeune femme est diplômée en art dramatique et le service d’aide à l’emploi bruxellois lui a demandé si elle accepterait de jouer dans un film à caractère pornographique. “On n’apprend pas la pornographie à l’école”, lance la jeune comédienne. Elle ne comprend pas comment Actiris peut lui demander si elle accepterait de jouer dans un film pornographique. “Il y a une confusion de nos métiers”, dit-elle. Pourtant, cette question figure dans les questionnaires qui doivent aider l’organisme à cerner le profil d’un acteur depuis 2015. Et ce, dans toutes les régions belges.
Jusque-là, personne n’avait soulevé l’éventuel problème. Émilie, de son côté, est tout de suite montée au créneau: “Notre métier est déjà assez précaire, je pense à mes amis qui pourraient se dire qu’ils n’avaient pas pensé à cette option et que finalement, pourquoi pas.” Le risque, selon elle: être embourbé dans l’industrie pornographique avec des conditions de travail “généralement très déplorables”.
Michaël Vossaert, président de la Commission des affaires économiques et de l’emploi, s’est exprimé sur la question: “Il y a lieu de faire une mise à jour du questionnaire et le ministre de l’emploi l’a mentionné également.” Rien n’est fait mais cette intervention du représentant de DéFI, qui a le portefeuille de l’emploi en région bruxelloise, semble aller dans le sens de la comédienne. Cette question pourrait donc, plus ou moins rapidement, être supprimée des questionnaires. Un soulagement pour Émilie.
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