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Accord entre syndicats et patronat pour augmenter les salaires de 4% cette année

Accord entre syndicats et patronat pour augmenter les salaires de 4% cette année

2023-05-05 15:42:42

MadridCCOO, UGT et la CEOE ont conclu ce vendredi un accord préliminaire pour augmenter les salaires. Concrètement, syndicats et patronat se sont mis d’accord pour débloquer un nouvel accord pour l’emploi et la négociation collective (AENC), le cadre qui doit servir de guide à la révision des accords collectifs, après un an de conflit car beaucoup étaient encore expirés.

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Après avoir repris les négociations en mars, l’UGT, CCOO et CEOE se sont mis d’accord sur une augmentation de salaire de 4% pour 2023, 3% pour 2024 et 3% pour 2025, comme avancé par Cadena SER et confirmé le NOW Comme ce journal l’a appris de sources proches de la négociation, les deux parties se rencontrent toujours et, par conséquent, les chiffres pourraient légèrement varier.

En fait, officiellement de l’UGT, ils soutiennent que certaines franges de la négociation sont en train d’être fermées – l’AENC inclut non seulement les changements de salaire, mais aussi les conditions de travail – et les sources patronales préfèrent “ni confirmer ni infirmer” l’information. Enfin, il a été convenu d’inclure une clause dépendant de l’évolution des prix pouvant signifier une augmentation supplémentaire des salaires de 1% et d’éventuelles clauses de sauvegarde qui actualiseraient automatiquement les salaires en fonction de l’inflation sont laissées de côté, comme les syndicats l’avaient demandé à l’heure, ainsi qu’une augmentation rétroactive qui touche 2022. Il faut toutefois garder à l’esprit que cet accord devra encore être ratifié par les instances de toutes les organisations concernées.

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La ministre du Travail et de l’Économie sociale, Yolanda Díaz, a célébré l’accord à travers un tweet : “Je tiens à remercier les agents sociaux pour un accord aussi important visant à protéger les salaires des travailleurs”, a-t-elle déclaré. Et il ajoute : « Les organisations syndicales et patronales sont de nouveau à la hauteur de notre pays.

Négociation difficile

La négociation de l’AENC a été paralysée l’an dernier, après que le patronat s’est opposé à plusieurs reprises à la revalorisation des salaires en raison de l’inflation. Cet accord est la clé des près de 1 300 accords qui, selon les calculs des agents sociaux eux-mêmes, attendent d’être signés au moment où la perte du pouvoir d’achat pénalise les poches des travailleurs. Les pourparlers ont été réactivés en mars dernier, lorsque les syndicats ont présenté une nouvelle proposition, mais la situation a atteint un tournant ce 1er mai, lorsque la ministre du Travail, Yolanda Díaz, les a exhortés à parvenir à un accord ce mois-ci.

Justement, ce mardi le président de la CEOE, Antonio Garamendi, avait exclu d’entrer en conflit avec les syndicats et pariait sur des positions plus rapprochées vis-à-vis de l’AENC. Dans une interview accordée à Cadena SER, il a assuré que les deux parties y travaillaient et a fait remarquer que “la discrétion est généralement la clé du succès”. “Ce n’est pas vrai qu’on s’est levé [de la taula de negociació]mais nous ne pouvions pas accepter ce que les syndicats proposaient l’année dernière”, a insisté le représentant du patronat.

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tempête inflationniste

L’escalade des prix de 2022 a été le plus grand obstacle à la clôture d’une mise à niveau AENC. Au cours de l’année, les salaires se sont beaucoup modérés si l’on tient compte des chiffres d’inflation qui ont été enregistrés (plus de 10 % l’été). L’une des grandes craintes était que, selon les augmentations convenues, le soi-disant se produirait effets de second tour. Autrement dit, que les pressions inflationnistes se reportent sur les salaires et alimentent encore plus la hausse des prix.

Cela ne signifiait cependant pas que cet accord devait être laissé pour ce 2023 et en pleine désescalade des prix. Aux yeux du gouvernement espagnol, mais aussi d’organismes de contrôle comme la Banque d’Espagne, il était nécessaire de parvenir à un pacte de revenu : parvenir à un accord pour répartir les dommages du choc économique produit par la guerre en Ukraine et que ces ne tombez pas seulement sur les ouvriers. Or, les syndicats, mais aussi le patronat, ont toujours défendu que le pacte sur les revenus pouvait non seulement inclure cette AENC, mais aussi d’autres éléments comme les retraites ou encore des mesures fiscales.

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Pour la Banque d’Espagne, il y avait un covenant de revenu “implicite” en 2022. En d’autres termes, il y avait une répartition similaire des dommages économiques entre les entreprises et les travailleurs. Aux yeux de l’organisme, les travailleurs ont perdu du pouvoir d’achat, mais les entreprises ont fait preuve de retenue lorsqu’il s’agit de transférer les coûts sur les produits finis. Un fait que les syndicats rejettent, puisqu’ils désignent les grandes entreprises, notamment les distributeurs, comme coupables de la flambée d’une partie des prix.

Rappelons que l’année 2022 s’est clôturée sur une inflation de 8,4%, alors que les salaires ont augmenté, en moyenne, de 2,8%, selon les données publiées par le ministère du Travail sur les accords de 2022, qui touchent environ 9 millions de travailleurs. Bien que le chiffre soit supérieur à la hausse moyenne en 2021 (1,5 %), il reste bien en deçà de l’inflation.



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