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Accord entre les socialistes et l’extrême gauche en Espagne pour former un gouvernement progressiste

Accord entre les socialistes et l’extrême gauche en Espagne pour former un gouvernement progressiste

Espagne

Les socialistes et l’extrême gauche ont conclu un accord

Un “gouvernement progressiste” s’est dessiné mardi en Espagne, après l’accord conclu entre les partis de gauche.

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L’accord signé mardi représente une étape importante pour la reconduction à son poste de Pedro Sanchez.

AFP

Le Parti socialiste espagnol (PSOE) et la formation de gauche radicale Sumar ont annoncé mardi avoir conclu un accord pour former un “gouvernement progressiste”, une étape importante pour la reconduction à son poste du Premier ministre Pedro Sánchez.

Le chef du parti socialiste Pedro Sánchez et la dirigeante de Sumar Yolanda Diaz, actuelle ministre du Travail, “ont finalisé les détails d’un pacte” gouvernemental “issu des négociations engagées depuis la fin du mois de juillet”, ont déclaré les deux formations politiques dans un communiqué.

Étapes importantes

Cet accord représente une étape importante pour la reconduction à son poste de Pedro Sanchez, qui gouverne en coalition avec l’extrême gauche depuis 2020. Cependant, il doit encore convaincre plusieurs partis indépendantistes de le soutenir pour rester au pouvoir.

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L’accord signé entre le PSOE et Sumar servira de cadre “programmatique” pour la prochaine “législature”, précisent les deux partis dans leur communiqué, prévoyant de le ratifier officiellement à 12h30 en présence des deux dirigeants politiques.

Il comprend notamment “des avancées” dans le domaine du travail, telles que “la réduction du temps de travail sans perte de salaire” et “la mise en œuvre immédiate d’un plan choc” contre “le chômage des jeunes”, ainsi que “la révision à la hausse des objectifs” climatiques de l’Espagne, ajoutent-ils.

Deuxième lors des législatives

Pedro Sanchez est arrivé deuxième lors des élections législatives du 23 juillet, derrière le Parti populaire (PP, droite) d’Alberto Núñez Feijóo. Mais ce dernier, n’ayant pas obtenu de majorité absolue, n’a pas réussi à former une coalition, ouvrant la voie à un nouveau gouvernement de gauche.

Pour cela, Pedro Sánchez doit obtenir le soutien des indépendantistes basques, notamment de Bildu, formation considérée comme l’héritière de la vitrine politique de l’organisation armée ETA (aujourd’hui dissoute), qui a déjà annoncé qu’elle voterait pour lui afin de faire barrage à la droite.

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Il a également besoin du soutien des séparatistes catalans, notamment de Junts per Catalunya (JxCat), formation à l’origine d’une tentative avortée de sécession de la Catalogne en 2017, dont le dirigeant Carles Puigdemont s’est réfugié en Belgique pour échapper à la justice espagnole.

Ces derniers, qui disposent de sept députés, ont fait monter les enchères ces dernières semaines aux côtés de l’autre formation indépendantiste catalane, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), en réclamant notamment une amnistie pour les responsables de la tentative de sécession de 2017. Cette demande est dénoncée par la droite et l’extrême droite, et critiquée au sein même du parti socialiste.

(AFP)




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